Injection d’acide hyaluronique à Paris

POINTS CLÉS DE L’INTERVENTION

  • Résultat immédiat sans chirurgie
  • Pallie au manque de l’acide hyaluronique naturellement présent dans notre organisme
  • Complications qui peuvent être sérieuses et nécessiter un traitement en urgence au cabinet médical
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Qu’est-ce que l’acide hyaluronique ?

L’acide hyaluronique est un composant naturel intégré à divers tissus de l’organisme et notamment présent dans le derme, où il forme une matrice, dans lesquelles sont enchevêtrées les fibres de collagène et d’élastine. C’est cet ensemble qui est donne à la peau son élasticité et sa souplesse. Agissant comme une « éponge » moléculaire, il est capable de retenir plus de 1000 fois son poids en eau et permet de restaurer les propriétés élastiques de la peau.

Il possède également des propriétés volumatrices, mais avec l’âge, l’acide hyaluronique naturellement présent dans la peau diminue sous l’influence du soleil et des radicaux libres. Cela se traduit par diminution de l’hydratation cutanée : la peau est plus sèche et fine et cela favorise l’apparition des rides

Son utilisation en médecine découle de ses propriétés amortissantes et lubrifiantes. L’injection d’acide hyaluronique est en effet utilisé en rhumatologie et en ophtalmologie depuis plusieurs décennies. Reproduit synthétiquement, il permet de réhydrater en profondeur la peau en la fixant et est utilisé en produit de comblement en remplissant les rides ou en comblant des dépressions. Il permet de redonner immédiatement un aspect lisse et charnu. Selon sa concentration, il permettra davantage de combler des ridules ou bien de restaurer les volumes perdus du visage.

Le saviez-vous ?

Attention, les patients croient souvent à tort que le Botox (TB) est plus « dangereux » que l’acide hyaluronique (AH). Or ce n’est pas parce que l’AH est un constituant naturellement présent dans la peau qu’il est absolument dénué de risques par rapport au TB : En plus des risques à long terme de granulomes (inflammations locales chroniques) en regard des zones injectées, des cas graves de nécrose cutanée voir cécité ont déjà été décrits suite à des injections d’AH. L’AH pouvant être accidentellement injecté dans un vaisseau (et il en existe une multitude dans le visage) et le boucher, entrainant alors une privation d’oxygène vers les tissus qu’il vascularise. Il s’agit donc d’un produit qui nécessite une maitrise parfaite de la part de votre praticien, et les indications doivent être posées avec précaution. Il faut également comprendre que la TB et l’AH ont des indications différentes et qu’ils ne sont pas substituables l’un à l’autre.

Comment se déroule l’acte au cabinet ?

Le type d’acide hyaluronique, son emplacement ainsi que la dose nécessaire seront déterminés en consultation après une étude personnalisée de votre visage.

L’acide hyaluronique injecté contient un anesthésiant qui rend le geste plus commode. Selon la zone injectée, on utilisera une aiguille ou une canule à embout mousse. La durée du traitement est de quelques minutes.

L’œdème peut être prévenu par une poche de froid.

Quelles zones peuvent être traitées par l’acide hyaluronique

  • Toutes les rides superficielles, moyennes et profondes (rides péri-buccales, le sillon naso-génien, plis d’amertume…)
  • Restauration des volumes du visage : cernes, tempes, vallée des larmes, pommettes et joues, menton ovale du visage)
  • Nez : correction des défauts légers.
  • Hydratation profonde de la peau : Par des injections très superficielles d’AH non volumateur qui vont avoir pour effet de stimuler les cellules fibroblastiques, on peut améliorer l’aspect de la peau, améliorer son hydratation et sa texture. Ces injections prennent tout leur sens au niveau du visage, du décolleté mais aussi des mains.

Nous allons voir en détail les indications les plus intéressantes :

 

Lèvres 

 

Les lèvres sont le support du sourire. Il est important de comprendre que selon la morphologie de celles-ci (le rapport entre volume et longueur, lèvre blanche/lèvre rouge), on ne pourra pas répondre par les mêmes traitements (AH/ TB mais aussi peelings profonds ou lifting labial), quoiqu’il en soit il faut retenir que l’AH permet de traiter un problème de volume, pour cela on injectera un AH peu à moyennement volumateur profondément, dans le muscle orbiculaire des lèvres, cela aura pour effet de galber la lèvre mais aussi de l’éverser vers le haut et la projeter en avant. Si le but n’est pas d’augmenter le volume, mais de redessiner l’arc de cupidon (l’ourlet des lèvres) et les crêtes philtrales, on injectera plus superficiellement à cet endroit précis. Pour traiter les rides péri-orales (code barre), on peut injecter directement dans les rides très superficiellement mais il est souvent nécessaire de réaliser un traitement complémentaire (TB, peeling). Enfin, une dernière injection d’AH peut être intéressante à ce niveau, est le dépôt de produit sur les extrémités latérales de la lèvre inférieure pour remonter la commissure et diminuer l’expression d’amertume

 

Cernes

 

Le cerne est la zone sur laquelle il faut être spécialement précautionneux. Il faut choisir un AH peu hydrophile, c’est-à-dire qui ne risque pas d’apporter trop d’eau et donc d’œdème dans cette zone riche en vaisseaux lymphatiques, et surtout il faudra veiller à ne surtout pas surcorriger : pour ma part, j’injecte généralement en 3 séances avec des quantités très faibles pour bien mesurer la réaction du cerne à l’AH. On injecte donc profondément en regard du cerne et du sillon palpébro-malaire, en avant du rebord orbitaire. Le cerne est parfois accompagné de poches graisseuses, le traitement à l’AH est à privilégier en deuxième intention après avoir traité chirurgicalement les poches, en effet les poches peuvent majorer le cerne.

 

Tempes

 

Un aspect creusé des tempes peut participer à l’aspect fatigué et défraichi d’un visage. Injecter cette zone va beaucoup adoucir l’aspect global du visage. On injectera alors en nappage à ce niveau un AH peu volumateur mais avec une viscosité modérée pour qu’il s’étale bien sur cette large zone.

Les questions fréquentes sur les injections d’acide hyaluronique

Y a-t-il des marques après la séance d’injection ?

 

Des rougeurs, ecchymoses et œdèmes sont habituels et sans conséquence et disparaissent au bout de quelques heures. Il est toutefois plus prudent de laisser une quinzaine de jours avant un événement important pour s’assurer que toute trace des injections aient disparu. Une préparation homéopathique peut être indiqué les jours entourant l’injection.

 

Les effets sont visibles au bout de combien de temps ?

 

Le résultat d’une injection d’acide hyaluronique est immédiat et sa résorption par l’organisme sera de 5 à 24 mois, délai au bout duquel il est nécessaire de renouveler les injections pour pérenniser le résultat. Il est souvent nécessaire de réaliser deux séances pour parfaire le résultat.

 

Recommandations

 

  • Éviter la prise d’aspirine les 8 jours précédant l’injection pour limiter le risque d’ecchymoses.
  • N’hésitez pas à masser la zone d’injection pour aider à répartir le produit qui sera labile les premiers jours, surtout si vous avez l’impression de sentir « de petites boules »
  • Plus rarement, des réactions inflammatoires (nodules, granules) peuvent survenir et nécessiter un traitement pour limiter la réaction
  • Le maquillage est possible immédiatement après le geste.
  • L’exposition solaire, les saunas et hammams, le port de masque sont déconseillés pendant Les 48 heures suivant la séance
  • Il conviendra de respecter les contres indications : terrain allergique important en particulier à la lidocaïne, maladies auto-immunes et inflammatoires aiguës (prise d’Interferon), femme enceinte et période d’allaitement. 

L’observance par la patiente des consignes données par le chirurgien est essentielle.

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Cette page a été rédigée par le Docteur Anne-Louise Boulart, spécialiste de la chirurgie plastique reconstructrice et esthétique chez la femme à Paris.

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