Mommy Makeover à Paris

La grossesse (et tout ce qui s’en suit) est une période magique à jamais gravée dans le cœur et le corps d’une maman. Le post partum immédiat est marquée par une charge mentale majeure, des nuits courtes voire inexistantes, une reprise du travail parfois douloureuse… et dans tout ça, concentrées sur leurs petits, leur foyer, leur boulot, les femmes s’oublient complètement. Leur silhouette qu’elles sondent furtivement entre un change et un conf call, les désespère mais elles n’ont pas le temps de prendre soin d’elles. Avec le temps, ce corps qu’elles ne reconnaissent plus les troublent profondément. C’est le moment de se faire aider ! Il existe des solutions qui offrent des résultats spectaculaires et permettent de retrouver rapidement l’estime de soi et la confiance, envolées depuis la grossesse !  Cette solution s’appelle le mommy make over. Ce n’est plus un challenge de retrouver son corps perdu de jeune fille, c’est véritablement un soin que l’on vous propose !

Le Mommy make over c’est quoi ?

Le Mommy make over est le terme générique qui désigne une intervention combinée qui va réparer les séquelles de la grossesse. C’est donc LA chirurgie qui va permettre aux femmes de se remettre en forme et de retrouver leur silhouette d’avant la grossesse. Concrètement, le Mommy make over regroupe l’ensemble des interventions qui vont prendre en charge, en un temps opératoire : des seins / une silhouette / une sphère génitale, abîmés par la grossesse. L’intervention est personnalisée en fonction des besoins de chacune : Il est courant d’en associer 2 voir 3 selon la complexité et la durée totale de l’intervention. L’association que je réalise le plus couramment est une mastopexie (plus ou moins un lipofilling) associé à la plastie abdominale.

L’avantage du Mommy make over est le gain de temps pour la patiente et le soulagement de ne passer qu’une fois au bloc opératoire.

L’inconvénient est l’allongement du temps de récupération du fait de la lourdeur de l’intervention mais également le risque majoré de complications possibles.

Avant l’intervention

• Deux consultations préopératoires avec le chirurgien plasticien sont nécessaires. Ces consultations permettent de vous donner une information la plus précise possible et de déterminer la solution la plus appropriée à votre cas.
• Un bilan sénologique peut être réalisé : il s’agit le plus souvent d’une mammographie et/ou d’une échographie mammaire. Ce bilan n’est pas systématique : il dépend de votre âge et de vos antécédents.
• Les photos avant-après permettent d’apprécier le résultat final ainsi qu’à distance.
• Il est préférable de prévoir une période de repos d’une quinzaine de jours.
• En cas de prise en charge par la sécurité sociale, et selon votre profession, un arrêt de travail de 15 jours peut vous être prescrit
• Le tabac étant délétère sur la cicatrisation, son arrêt doit être strict au mieux un mois avant l’intervention et poursuivi en post opératoire
• Il est formellement déconseillé de prendre anti-inflammatoires, aspirine et anticoagulants les 15 jours précédents l’intervention pour limiter le risque hémorragique. La prise d’Arnica en homéopathie en pré opératoire permettrait de prévenir les ecchymoses.

OBJECTIFS DU MOMMY MAKE OVER

Embellir la silhouette en traitant :

Les seins :

• Remonter les seins
• Redonner un volume à des seins totalement vidés
• Diminuer des seins trop lourds

Le ventre

• Eliminer les excès graisseux localisés
• Réparer la distension des muscles du grand droit (diastasis)
• Retirer la peau en excès

La sphère génitale :

• Raccourcir des petites lèvres relâchées
• « Repulper » des grandes lèvres atrophiées par les variations hormonales

EN PRATIQUE, LES TECHNIQUES CHIRURGICALES

Les combinaisons varient en fonction de l’anatomie de la patiente et de ses désirs :

Au niveau des seins

La poitrine porte fréquemment les stigmates de la maternité : Il est possible de cumuler plusieurs problèmes : La grossesse et l’allaitement ont entrainés une distension des seins : ceux-ci peuvent alors être affaissés et tombants avec une aréole regardant vers le bas, déshabités, ayant perdu leur fermeté, on parle de ptose mammaire, il existe une inadéquation entre l’enveloppe cutanée (en excès) et le contenu glandulaire ( en déficit) : la solution est la mastopexie associée ou non à une technique d’augmentation mammaire. Le principe est de remodeler le galbe du sein pour lui donner une forme plus juvénile et harmonieuse. Le volume mammaire ne change pas.

L’allaitement peut avoir définitivement vider les seins : petits, sans forcément avoir l’aréole qui regarde vers le bas : (le creux sur la partie supérieure du sein étant un motif de consultation fréquent) : Il sera probablement nécessaire de les remplir : soit à l’aide d’un lipofilling ou d’implants mammaires, selon le volume souhaité et les possibilités individuelles… Il est possible de combiner 2 ou 3 de ces interventions pour un résultat optimal. Il arrive également que sous l’action des hormones, la glande se soit surdéveloppée et que les seins soient trop imposants et lourds : dans cette situation, on réalise une réduction mammaire.

(vous trouverez plus d’informations sur les chapitres dédiés aux interventions)                         

Au niveau du ventre

Le motif de consultation le plus fréquent est le diastasis, associé ou non à un aspect relâché du ventre (excès cutané voire vergetures). Le diastasis, (du grec : séparation) se traduit par un écartement des muscles abdominaux au niveau de la ligne blanche, qui s’en trouve de fait, élargie et qui empêche les muscles de jouer leur rôle « contenseur » des viscères. Le soutien de la paroi n’étant plus assuré, cela se traduit par un bombement de l’abdomen, parfois de façon très impressionnante. La gêne esthétique est évidente mais d’un point de vue fonctionnel, elle est majeure : Douleurs lombaires, inconfort important après les repas (certains aliments doivent être évités), le sport n’est souvent plus possible, sans compter les remarques gaffeuses de l’entourage qui peuvent être pénibles. L’intervention fait appel à l’abdominoplastie avec cure de diastasis. En remettant en tension les tissus, elle permettra dans le même temps de traiter le problème musculaire, si nécessaire la surcharge graisseuse locale avec une lipoaspiration que l’on étendra volontiers sur les hanches et enfin le relâchement cutané (tablier, vergetures et fripé péri-ombilicaux) fréquemment associé. L’abdominoplastie est la seule intervention qui permet de traiter cet excès cutané du ventre : Ne vous culpabilisez pas si vous n’arrivez pas à venir à bout de cette « peau en trop », elle ne pourra jamais être absorbée par un régime ou une activité physique régulière. L’abdominoplastie permettra donc de retrouver un ventre tonique et naturel en amincissant la taille, en retendant la peau et en renforçant la sangle abdominale.

Au niveau de la sphère intime

Qui a été profondément bouleversée par les modifications hormonales : La nymphoplastie permettra de raccourcir des petites lèvres relâchées et proéminentes, le lipofilling des grandes lèvres permettra de regonfler des grandes lèvres atrophiées qui ne peuvent plus jouer leur rôle de protection de l’introitus. Le lifting vaginal permet de traiter une béance vaginale. 

Enfin, l’élimination complète de la graisse accumulée au cours de la grossesse ne se fait pas toujours malgré un régime alimentaire équilibré et une activité sportive sérieuse. Il est possible d’améliorer la silhouette en aspirant les amas localisés des membres (cuisses, culotte de cheval, face interne des genoux) ou du tronc (ventre, hanches). La lipoaspiration est la technique la plus efficace pour remodeler le corps sans cicatrices, à condition que la qualité de la peau soit satisfaisante pour permettre une bonne rétraction secondaire des tissus.

SUIS-JE UNE BONNE CANDIDATE ?

Toutes les femmes qui souffrent de l’aspect de leurs seins et de leur ventre parce qu’ils ont perdu leur tonicité et qu’ils sont relâchés, sont des bonnes candidates. Il existe une infinité de combinaisons selon ce que vous souhaitez améliorer

La « bonne » patiente doit avoir

• une demande raisonnable
• une bonne condition physique

AVANT L’INTERVENTION 

La prise de contact s’effectue par un rendez-vous via la plateforme doctolib ou en appelant ma secrétaire qui vous donnera un certain nombre de renseignements pratiques mais également des informations sur ma philosophie médicale, car cette prise de rendez-vous intervient souvent après plusieurs mois, années d’indécision et de recherche.

Nous nous verrons au moins deux fois en consultation pour discuter de ce qui vous fait souffrir et de ce que vous voudriez améliorer, nous élaborerons ensemble le projet pour qu’il puisse cadrer avec vos exigences aussi bien familiales que professionnelles. (Je ne facture qu’une seule consultation pré-opératoire pour que vous vous sentiez le plus libre possible de revenir me voir, autant de fois que nécessaire pour discuter du projet, me poser vos questions après réflexion suite aux consultations et aux lectures des fiches d’information officielles… Le mommy make over est une intervention complexe qui nécessite d’avoir abordé tous les points de questionnement en amont pour arriver sereinement au bloc opératoire : Une patiente informée et bien préparée, c’est une patiente souriante et heureuse de se faire opérer, qui sera parfaitement détendue au bloc opératoire et dont la tension artérielle sera bien contrôlée !

Ces consultations reposent sur un examen clinique complet : Écoute attentive de votre histoire personnelle et médicale (prise de vos antécédents médico-chirurgico-gynécologiques, allergies, traitement, tabagisme…)

L’examen physique a pour but d’analyser votre silhouette :

• Examiner la qualité de votre peau, sa fermeté, sa souplesse et ses capacités de rétraction ; la présence de vergetures ou de cicatrices anciennes.
• Mettre en évidence les amas graisseux localisés ;
• Évaluer l’importance de votre diastasis;
• Caractériser les dommages au niveau de vos seins: relâchement ? asymétrie ? hypertrophie ou au contraire seins totalement vidés ?

Les examens pré-opératoires comprennent :

• une imagerie du sein (généralement échographie + mammographie)
• un scanner abdominal pour évaluer l’état de la paroi si nécessaire
• une prise de sang (évaluation du stock de globules rouges, des capacités de coagulation et recherche d’éventuelles infections)
• une consultation d’anesthésie

Les prescriptions pré-opératoires se résument à une prise de Fer pour booster l’hémoglobine, car cette intervention est davantage à risque hémorragique.

L’INTERVENTION

L’intervention a lieu systématiquement sous anesthésie générale du fait de l’aspect multi-sites et est généralement longue : 3 à 6 heures selon les techniques retenues lors des consultations pré-opératoires. Des vêtements de contention seront positionnés en fin d’intervention. Elle nécessite un jour d’hospitalisation dans la plupart des situations.

LES SUITES OPERATOIRES

Les suites varient selon les actes réalisés et leur lourdeur. Quoiqu’ils en soient, elles sont marquées par des douleurs modérées bien calmées par les antalgiques prescrits, des ecchymoses qui s’estompent généralement en 3 semaines, et un œdème dont l’importance d’installation va conditionner la durée de récupération. Un œdème se traduit par un gonflement avec un aspect induré de la peau et une sensation altérée, cet œdème va se résoudre progressivement sur les 6 mois qui suivent l’intervention. Il est possible de l’atténuer en appliquant la gaine et des poches de froid les premiers jours puis d’effectuer des automassages et drainages lymphatiques des zones opérées.

Pour le soin des cicatrices, j’ai essayé de simplifier les choses au maximum pour les patientes : j’utilise un pansement transparent qui permet de contrôler à tout instant l’absence d’évènement indésirable (souffrance cutanée, infection…) ; comme il a été posé en condition stérile, il ne nécessite pas de soins quotidiens par une infirmière, je le retire moi-même au bout de 3 semaines. Imperméable, il vous permet de prendre votre douche (pas trop longue) sans vous soucier de ne pas abimer les sutures. Les cicatrices, initialement belles le premier mois, se dégradent (deviennent rouge et en relief) pendant la phase inflammatoire de la cicatrisation pour être à nouveau fines et blanches passé un an d’évolution.

Le résultat est net le soir de l’intervention avant que l’œdème ne se constitue et commence à se stabiliser à partir de 3 mois, avec une silhouette d’avant grossesse : des seins plus fermes et liftés, une peau retendue et des bourrelets gommés. Les résultats sont durables et en dehors de variations pondérables ne nécessiteront pas de retouches ultérieures.

L’amélioration esthétique est spectaculaire, avec un bénéfice net en termes de confort et une estime de soi immédiatement retrouvée.

Les questions fréquentes sur le Mommy Makeover

A partir de quand peut-on envisager un mommy make over ?

• Six mois minimums, idéalement un an après l’accouchement ou la fin de l’allaitement.
• Il existe des remaniements des seins et du ventre qui peuvent avoir lieu pendant l’année qui suit l’accouchement, on peut donc espérer une amélioration non négligeable de la silhouette en patientant un peu la première année
• Mais au-delà de 6 mois de rééducation abdominale bien conduite et sans résultats, il y a fort à parier que la situation ne s’améliore pas plus dans le futur et il est licite de penser à la chirurgie rapidement.
• Un poids stabilisé et un bon état de santé

Existe-t-il des risques avec cette intervention ?

Cette intervention s’est fortement popularisée ces dernières années sous l’impulsion des réseaux sociaux et de l’influence outre atlantique. En effet, la France se plaçant dans une logique médicale ultra sécuritaire, les équipes médicales étaient peu enclins jusqu’alors, à combiner des interventions lourdes et doubler le temps opératoire et la durée de l’anesthésie. La France est encore lourdement imprégnée par le scandale du sang contaminé et premier risque étant hémorragique, on rechigne à prévoir une transfusion comme cela peut être fait de façon tout à fait banale, à l’étranger.

On évitera donc, dans la mesure du possible, de recourir aux transfusions.

Le deuxième risque est thrombo-embolique (phlébite, embolie pulmonaire): ce risque est accrue par l’allongement de la durée de l’intervention et de la fatigue post opératoire.

Pour prévenir du risque de complication, on respectera les principes suivants :

• Délai raisonnable avant d’opérer
• Bonne sélection des patients : vérification de l’absence de comorbidités : un bilan général par l’anesthésiste est demandé pour s’assurer de l’absence de pathologies cardio-vasculaires, pulmonaires, rénales et hématologiques
• Prise de Fer, un mois avant, pour que le jour de l’intervention, l’hémoglobine soit maximale et que l’on ait une marge de sécurité en cas de saignement important.
• Respecter un temps maximal d’anesthésie (6 heures)

Si les conditions de sécurité maximales ne peuvent être réunies, il faut savoir qu’il est toujours plus prudent de séparer les interventions pour qu’elles soient plus courtes et espacées de quelques mois. Il est en effet moins dangereux de bénéficier de plusieurs anesthésies générales dans l’année que de subir une intervention avec un risque hémorragique potentiellement létal en cas d’état général moyen.

Les complications spécifiques de chaque intervention sont détaillées dans les chapitres correspondants.

Cout et prise en charge du mommy make over ?

La fourchette se situe entre 7000 et 18000^e selon les combinaisons d’interventions voulues.

Il est possible d’obtenir une prise en charge partielle de la sécurité sociale si les interventions demandées respectent les critères de prise en charge :

• Ventre avec un tablier recouvrant le pubis
• Bonnet inférieur au bonnet A avec absence de sillon sous mammaire

>>>Ces deux situations nécessitent un accord préalable de la cpam (via leur formulaire d’entente préalable à faire remplir par votre chirurgien. En cas de refus par la sécurité sociale, ces interventions sont considérées comme de l’esthétique.)

• Hypertrophie mammaire, nécessitant de retirer au moins 30àg par seins
• Petites lèvres dépassant largement des grandes, entrainant un inconfort lors de l’habillement ou dans la vie intime

Selon le contrat de mutuelle que vous avez, il est possible d’obtenir un complément de prise en charge des interventions conventionnées ou même de bénéficier de leur forfait esthétique.

Est-il possible de retomber enceinte après … ?

Oui, il est évidemment possible de retomber enceinte après l’intervention, cela ne présente aucun risque, ni pour la mère, ni pour le bébé à venir. Néanmoins, on dit qu’il est préférable d’attendre la fin des projets de grossesse pour envisager cette intervention, car du fait de sa lourdeur, ce serait dommage de prendre le risque d’altérer le résultat esthétique avec une nouvelle grossesse. Il est tout à fait possible qu’une nouvelle grossesse, parce que vous aurez fait très attention à ne pas prendre de poids, n’endommage pas le résultat, mais c’est malheureusement difficile à anticiper !

Il faut également savoir que les vergetures abdominales sont plutôt l’apanage des jeunes filles et qu’il est moins fréquent d’en développer sur des grossesses tardives.

Comment sont les cicatrices du mommy make over ?

Les cicatrices dépendent des interventions choisies. En dehors des implants mammaires, du lipofilling et de la lipoaspiration pour lesquelles les cicatrices sont très discrètes, les autres techniques (plastie abdominale, réduction mammaire, mastopexie) nécessitent de réaliser de grandes ouvertures pour éliminer la peau en excédent. Dans tous les cas, ces cicatrices sont toujours cachées dans les sous-vêtements et la suture est extrêmement soignée pour que la cicatrice soit discrète voir invisible à terme.

Le mommy make over, peut-il traiter les vergetures ?

Les vergetures sont une préoccupation classique mais qui n’a malheureusement pas de solution curative en dehors de retirer totalement la zone cutanée touchée. Les vergetures sont en effet des cassures de la peau définitives, qui sont liées à un étirement trop rapide et important du derme à cause d’un affaiblissement des fibres d’élastine et de collagène. Les vergetures peuvent être situées dans un croissant situé entre l’ombilic et le pubis, c’est la situation idéale puisque la plastie abdominale consiste à retirer cette zone, si jamais elles sont situées juste au-dessus, elles resteront mais seront plus discrètes car abaissées lors de la traction vers le bas du lambeau de la plastie abdominale.

Drainage lymphatique apres mommy make over?

Le drainage lymphatique est le geste qui permet de drainer plus rapidement les zones de stase lymphatique, il va donc aider votre corps à se réparer plus rapidement, en agissant d’une part sur l’œdème, (un œdème important mettra plus longtemps à se résorber), mais aussi sur l’inflammation locale an activant le système lymphatique et de la même manière sur la détoxification en générale de l’organisme, en favorisant l’évacuation des déchets. En cas de lipoaspiration (du buste ou des membres), il est également très intéressant car il va favoriser l’évacuation des adipocytes « décrochés, mais non aspirés » par la canule et aider au « repositionnement » des tissus. Un de ses avantages non négligeables est qu’il permet de limiter l’accumulation de tissu fibreux sur la zone d’intervention et donc la fibrose post opératoire.

L’effet est donc direct sur la cicatrisation, qui sera donc plus rapide et de meilleure qualité et sur la restructuration des tissus lésés, et donc la récupération globale de façon générale.

Est-ce que le mommy make over fait mal ?

La douleur est un ressenti propre à chacun : pour 2 interventions réalisées de façon identique, chez 2 personnes différentes, l’une aura très mal, l’autre ne consommera pas d’antidouleurs. Quoiqu’il en soit, votre chirurgien vous donnera une ordonnance avec des antalgiques de pallier 2 qui pourront être immédiatement adaptés en cas d’insuffisance. La douleur dépendra aussi des interventions que vous aurez décidé de réaliser : Il faut retenir que le geste de lipoaspiration, les prothèses placées derrière le muscle, et l’abdominoplastie surtout en cas de cure de diastasis sont les interventions les moins agréables et que vous serez assez inconfortable pendant une petite semaine. La lipoaspiration donnera une douleur à type de très grosses courbatures alors que la plastie abdominale sera surtout gênante à cause du positionnement qui impose une courbure anti-physiologique au rachis lombaire, mes patientes se plaignent surtout du mal de dos plus que de la douleur liée à la suture musculaire. Et pour conclure, d’une façon generale, il faut retenir que les interventions qui permettent d’obtenir un résultat vraiment spectaculaire et satisfaisant, font généralement un peu mal. No pain, no gain.

Durée de convalescence du mommy make over?

Elle va de 15 jours à 3 semaines, mais dépend de la lourdeur des actes associés. En cas de plastie abdominale, le temps de récupération est forcément un peu plus long qu’en cas de lipoaspiration seule, les seins récupèrent également un peu plus rapidement. Il existe néanmoins des réflexes que vous pouvez avoir pour diminuer cette période :une très bonne hydratation, qui aide à drainer les toxines accumulées sur de l’anesthésie, le drainage lymphatique (pour les raisons évoquées juste au-dessus), un VRAI repos ! oui vous êtes une wonder woman un peu control freaks et vous vous sentez de gérer la maison quand même parce que la douleur est tout à fait tolérable ? pourtant non, ce temps de convalescence est vraiment nécessaire pour que vous récupériez et que votre corps cicatrise en profondeur, surtout pour éviter un rebond de fatigue fréquent à 4-5 semaines post op, qui peut être très mal vécu en plus…