POINTS CLÉS DE L’INTERVENTION

  • Féminisation du buste
  • Amélioration de la forme et du volume des seins
  • 2 techniques principales avec leurs avantages et inconvénients
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Peut-on marcher après une augmentation mammaire ?

La marche est autorisée dès le soir de l’intervention et même recommandé pour limiter le risque de phlébite, toutefois dans les 4-5 premiers jours il est souhaitable de préserver un mode de vie au ralenti, avec un repos absolu les 3 premiers jours. Les gestes doivent être le plus précautionneux, doux et en souplesse, pendant la première semaine. Selon le type de sport, la reprise peut être autorisée dès la fin du 1er mois s’il ne sollicite que le bas du corps (le risque étant de créer un « savonnage » autour de la prothèse par contraction répétée du muscle pectoral) …

Peut-on porter du poids après cette opération ?

Il est effectivement déconseillé de procéder à tout déménagement dans le mois post op. Question charge quotidienne, assurez-vous de faire le plein de courses pour une bonne quinzaine de jours ; en ce qui concerne les enfants, qui ne sont pas des poids morts quand on les soulève, il n’y a pas de préoccupation à s’en occuper à 1 semaine tout en respectant des règles de douceur et de souplesse du geste. La force du geste n’est pas une préoccupation, la brutalité du geste oui…

Les implants sont encore fragiles et mal intégrés, des sollicitations intenses au niveau de la loge péri-prothétique par sur-activité du muscle grand pectoral sont à risque de savonnage de l’implant, et donc de séromes voire de coques péri-prothétique. Ces complications ne sont pas graves, mais sont pourvoyeuses de réintervention précoces.

Comment se passe la cicatrisation ?

La cicatrisation après une augmentation mammaire par implants est généralement acquise au bout d’une dizaine de jours. Je passe par voie axillaire, vous aurez donc un pansement qui protègera cette zone pendant toute cette période, jusqu’à ce que j’enlève les fils en consultation. Il est donc recommandé d’éviter de mouiller le pansement lors de vos douches qui vont surtout concerner le bas du corps (à partir du nombril) et toilette de chat au-dessus…

Je demande également à mes patientes pendant le 1er mois, de limiter tout ce qui est pro-inflammatoire et entraîne donc un échauffement du corps et donc de la loge péri-prothétique, à savoir le sucre, l’alcool, hammam-sauna…

Est-il normal d’avoir une asymétrie après augmentation mammaire ?

Il est absolument normal d’avoir une asymétrie. 90% des patientes si on les examine bien, ont une asymétrie avant l’intervention chirurgicale. Les photos pré-opératoires sont souvent une surprise en post opératoire pour les patientes qui ne focalisaient pas du tout sur cet aspect mais plutôt sur le manque de volume. L’asymétrie est impossible à compenser lors de l’intervention.

Il va de soi que mettre des prothèses de taille différentes et de positionnement différent peut avoir un sens, mais cela ne compensera que partiellement le problème et fera prendre le risque de créer une asymétrie supplémentaire, cela n’est donc pas forcément un bon calcul.

En revanche, si vous aviez noté que vos seins étaient symétriques au réveil et qu’ils ne le sont plus, avertissez votre chirurgien au plus vite, il peut s’agir d’un hématome ou d’une collection de lymphe qui nécessiterait une reprise chirurgicale.

Reprise du sport

Après la mise en place de prothèses, le corps a besoin de cicatriser en paix. Même si le sport est un besoin vital et que vous optez pour une activité douce qui ne sollicite que le bas du corps, il faut éviter !

Y compris vélo d’appartement, yoga et natation car cela échauffe le corps, et qu’un échauffement du corps entraine une inflammation autour des prothèses.

Après 1 mois de repos, vous pouvez reprendre doucement le sport, et avoir une activité qui ne sollicite pas le haut du corps et en particulier le muscle pectoral, pour ne pas créer de savonnage autour de la prothèse, ce savonnage peut être pourvoyeur de coque voire de sérome. Ces complications ne sont pas graves, mais peuvent nécessiter un geste de sauvetage au bloc. A partir de 2 mois révolus, vous pouvez reprendre le sport du corps entier : footing, vélo sans gestes violents avec les bras. Ce n’est qu’à 3 mois que vous pourrez reprendre basket, escalade etc…

En revanche, si l’augmentation mammaire se fait par un lipofilling, les restrictions d’activité (sport / port de charges lourdes) sont beaucoup plus souples et cessent dès l’arrêt des douleurs (2 semaines maximum)

Est-il normal d’avoir le ventre gonflé après augmentation mammaire ?

Non il n’est pas normal ni classique d’avoir le ventre gonflé après une augmentation mammaire. Si c’est votre cas, il est possible qu’un peu d’œdème soit descendu sur votre ventre après la chirurgie des seins, cela devrait s’améliorer dans les semaines suivantes en même temps que l’œdème se résorbera. Il se peut également que vous soyez ballonnée, car votre transit est un peu sidéré par l’intervention. N’hésitez pas à en parler à votre chirurgien pour qu’il vous examine et vous prescrive le cas échéant des laxatifs.

Quand peut-on conduire après une augmentation mammaire ?

Il n’existe pas de contre-indications à reprendre la voiture après une intervention des seins. Néanmoins, que ce soit à cause de la fatigue inhérente à la chirurgie/anesthésie ou bien à cause de la difficulté de vous mobiliser à cause des douleurs ou de votre capacité à bouger les bras (cf voies axillaires), vos réflexes et votre temps de réaction en cas d’imprévu sur la route seront forcément augmentés ; il en va donc de votre responsabilité de reconnaitre ses limites et de ne pas vous mettre en danger ou mettre en danger les autres, en prenant le volant si vous constatez que vous n’êtes pas au maximum de vos capacités pour conduire.

(Beaucoup de mes patientes reprennent la voiture au bout de 5 jours, mais sur une petite distance et à faible trafic)

Augmentation mammaire et grossesse

Avant grossesse

 

Malgré les idées reçues, avoir des prothèses mammaires ne constituent pas une contre-indication à la grossesse et même un allaitement et n’empêche surtout pas d’envisager sereinement celle-ci ! Les prothèses n’entrainent pas de risque particulier pour la santé de la mère ou l’enfant.

En théorie, le risque d’une grossesse chez une patiente porteuse d’implants est principalement d’ordre esthétique : La grossesse entraine une augmentation du volume du sein qui peut avoir un impact sur la peau et la distendre. Quand cela arrive, on parle de ptose mammaire. Les implants, de par leurs poids, entrainent eux-mêmes une distension de la peau qui s’aggravera potentiellement avec la grossesse.

Mais en pratique, il faut rappeler que les patientes qui nous sollicitent pour des augmentations mammaires sont en majorité des femmes avec une glande mammaire peu développée qui aura donc tendance à peu augmenter pendant la grossesse avec un risque de distension cutanée mineure.

On dit qu’il faut décaler d’au moins 6 mois un projet de grossesse juste après la pose d’implants pour d’une part éviter une réintervention sous anesthésie générale en cas d’infection mais également pour laisser le temps aux tissus de s’assouplir après l’augmentation de volume liée à l’intervention, avant que les seins ne grossissent à nouveau pendant la grossesse. Enfin, il est toujours préférable d’opter pour un choix d’implant pas trop volumineux (<300cc) pour limiter ce risque, les implants sont lourds (plus lourds que la glande ou même que la graisse) et constituent un poids réel sur la peau du sein, avec un risque de distension non négligeable de la peau. Des implants volumineux feront toujours vieillir plus vite les seins (ainsi que la silhouette…)

Quant à la possibilité de l’allaitement, la question est toujours complexe, néanmoins, en dehors de la voie aréolaire, l’implant ne traverse pas la glande, donc l’impact sur l’allaitement ne devrait pas être majeur. L’impact de l’allaitement sur la poitrine peut se résumer à ce qui est écrit juste au-dessus au sujet de la grossesse en général…

 

Après grossesse

 

Pendant la grossesse, les seins subissent des modifications importantes, en fonction de l’allaitement ou bien de l’hypertrophie générée par celle-ci : Les seins sont vidés à des degrés divers chez 80% des femmes, à l’origine de complexes importants.

En fonction de l’importance du relâchement cutané générée par la grossesse, cela peut avoir un sens d’avoir recours à la pose de prothèses mammaires, pour remédier aux déformations et retrouver confiance en soi.

Selon ses pratiques, votre chirurgien pourra vous proposer plusieurs techniques possibles de mise en place de l’implant, dont certaines ont des résultats plus naturels que d’autres.

Contrairement aux réductions mammaires et aux mastopexies, qui doivent être pratiquées au moins un an après un accouchement car elles nécessitent de traverser la glande mammaire, la pose d’implants mammaire, par voie sous mammaire ou axillaire (je ne passe pas par voie aréolaire) n’implique aucun passage à travers celle-ci et les canaux galactophores. Il n’y a donc pas de risque infectieux majoré, à cause d’un écoulement de lait potentiel. En revanche, il est toujours recommandé d’attendre quelques mois après l’accouchement en raison des remaniements même tardifs de la glande après une grossesse, qui risqueraient d’altérer un bon résultat esthétique initial.

Combien coûte une augmentation mammaire en France ?

Le coût moyen d’une intervention d’augmentation mammaire est très variable en France et dépend de la méthode utilisée, de la complexité des techniques nécessaires pour arriver au résultat souhaité ainsi que des frais relatifs aux honoraires du personnel participant à l’intervention. Un devis détaillé vous est remis à l’issue de votre consultation et détaille les différents postes de dépenses (frais de clinique (location du plateau technique, hôtellerie), honoraires des médecins (chirurgien / anesthésiste)). Cette intervention peut être partiellement prise en charge par la sécurité sociale si vous présentez les conditions d’éligibilité (agénésie, hypoplasie, asymétrie majeure, malformation congénitale), en dehors de ces cas, il s’agit d’une intervention de chirurgie esthétique pour laquelle seuls quelques contrats de mutuelle participent. Ce montant peut varier de 4000e à plus de 10000e.

Quelles options pour une augmentation mammaire sans prothèses ?

Aujourd’hui, on dispose de 2 méthodes pour augmenter le volume des seins : les implants et le lipofilling. Chacune de ces méthodes a des avantages et des inconvénients. Le lipofilling permet d’avoir une augmentation mammaire totalement naturelle, sans corps étranger puisqu’il consiste à utiliser la graisse d’une zone plus généreuse vers les seins. L’avantage est double puisqu’il existe un bénéfice secondaire également sur la zone donneuse. Les zones donneuses les plus fréquentes sont les flancs, le ventre, le dos mais aussi les membres inférieurs. A partir du moment où le volume obtenu est satisfaisant, le résultat est définitif, c’est-à-dire qu’il n’y aura plus besoin de réintervenir, contrairement aux implants qu’il faut changer en moyenne tous les 10 ans. En revanche, le lipofilling ne permet de faire une augmentation de volume très importante et si vous souhaitez un gain d’au moins 2 bonnets, ce n’est pas la bonne méthode, à moins de renouveler la procédure au moins 3 fois. Par ailleurs, s’agissent d’une greffe de cellules graisseuses, il existe une incertitude sur le taux de prise de la graisse dans vos tissus qui n’est pas anticipable et qui peut être source de déception quand la fonte graisseuse est terminée. On peut estimer que cette fonte est terminée à 3 mois post opératoire et envisager alors de réaliser un 2ème temps de lipofilling si nécessaire.

Comment réaliser une augmentation mammaire avec effet naturel ?

Le rendu esthétique d’une augmentation mammaire est très variable d’un chirurgien à l’autre, de par une sensibilité artistique plus ou moins importante de l’opérateur. Il est tout à fait possible d’obtenir un résultat très naturel avec des implants mammaires, pour cela votre chirurgien pourra combiner plusieurs astuces: le positionnement pré musculaire quand il est possible, sinon le dual plan (qui permet d’avoir une couverture du pôle supérieur de la prothèse par le muscle pour que le sillon sus mammaire soit moins marqué, sans que la prothèse ne soit totalement solidaire du muscle pectoral et remonte à chaque fois que vous contractez le muscle, comme c’est le cas lors d’un positionnement rétro pectoral); des gestes de mammectomies, ce sont des incisions profondes qui vont permettre de modeler la loge péri prothétique pour que l’implant soit mieux adapté, l’utilisation de prothèses anatomiques, surtout si vous avez “les côtes un peu saillantes” mais aussi le choix de la position des cicatrices: l’absence de cicatrices sur les seins grâce à la voie axillaire présente un avantage esthétique incontestable.

Pensez bien à demander à votre chirurgien des avant-après pour vous rendre compte de sa façon de travailler, et si sa « patte » vous plait. Si toutefois, vous craignez un résultat artificiel, vous pouvez toujours préférer un lipofilling au résultat systématiquement naturel.

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Cette page a été rédigée par le Docteur Anne-Louise Boulart, spécialiste de la chirurgie plastique reconstructrice et esthétique chez la femme à Paris.

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