Plastie mammaire pour ptôse à Paris – FAQ

Cure de ptôse mammaire : quelle prise en charge par la cpam ?

Les seins relâchés, qu’ils soient liés à des variations pondérales importantes ou bien aux suites de grossesse, ne sont malheureusement jamais pris en charge par la CPAM malgré les souffrances psychologiques qu’ils entraînent. Néanmoins, si vous souhaitez diminuer un peu le volume et que le chirurgien vous retire 300g par sein, vous pouvez alors bénéficier d’une participation de la sécurité sociale aux frais de clinique, et n’aurez plus qu’à payer les honoraires médicaux. Le débat autour de la prise en charge me parait capital, en effet des seins tombants déshabités, sont source de complexes énormes chez la femme, profondément perturbée par l’altération de sa féminité, pouvant être à l’origine d’une souffrance majeure entrainant à terme un syndrome anxio-dépressif voir même des maladies chroniques. L’intervention est souvent bien plus salutaire qu’on ne l’imagine…

Après une opération de cure de ptôse mammaire, quelles cicatrices ?

La cure de ptôse impose la plupart du temps une cicatrice autour de l’aréole qui s’étend verticalement jusqu’au sillon sous mammaire, et qui se poursuit latéralement de chaque côté dans le sillon sous mammaire. Dans des cas bien précis de relâchement très léger, il est possible de réaliser une cicatrice uniquement péri-aréolaire de type round block. Ces cicatrices étant étendues, il est indispensable que vous choisissiez un chirurgien qui s’applique sur ses sutures, pour cela pensez bien à lui demander des avant-après pour vérifier que ses résultats sont en accord avec vos exigences de ce côté là… Il est toujours possible de reprendre les cicatrices à distance pour les affiner, n’hésitez pas à le demander à votre chirurgien si vous n’êtes pas parfaitement satisfaite du résultat…

Quelle opération pour remonter les seins ?

L’opération qui consiste à remonter les seins s’appelle la cure de Ptôse, ou bien la mastopexie ou bien le lifting mammaire. Elle s’adresse aux femmes qui ont connu une forte variation de poids ou du volume des seins lors des grossesses. La qualité de la peau peut avoir été fortement impactée par ces variations, avec une rétraction médiocre de celle-ci au décours.

 Elle nécessite de réaliser une cicatrice autour de l’auréole qui se poursuit verticalement vers le sillon sous mammaire et se termine latéralement dans le sillon sous mammaire. Il n’est pas possible de déroger à ces cicatrices quand on veut remonter ses seins, puisque cette technique offre la solution la plus harmonieuse pour re-draper le sein. Il est toujours possible d’associer dans le même temps opératoire, un geste d’augmentation par implant ou reinjection de graisse ou bien de diminution en retirant un peu de glande mammaire.

Ptôse mammaire ratée : que faire ?

Il ne faut évidemment pas rester avec des seins dans lesquels vous ne vous sentez pas bien. La confiance en soi passe par l’acceptation de son corps et de sa féminité. Il faut en parler à votre chirurgien qui, s’il identifie le problème, pourra vous proposer une reprise, sinon n’hésitez pas à demander un second avis auprès d’un chirurgien plasticien spécialisé dans les seins qui saura facilement reprendre la forme et les cicatrices.

Peut-on réaliser un lifting mammaire sous anesthésie locale ?

Un lifting mammaire sous anesthésie locale est possible mais relativement inconfortable du fait de la durée du geste et de la quantité importante de produits anesthésiant à injecter, il est toujours préférable de la faire au bloc sous anesthésie générale…

Particularités du lifting mammaire sur peau noire ?

Il n’existe aucune particularité du lifting sur peau noire.  Quelle que soit la couleur de la peau, le geste chirurgical est strictement le même et le geste de suture se doit d’être extrêmement méticuleux pour que les cicatrices restent fines et deviennent très discrètes avec le temps.

Comment réaliser un lifting de seins sans prothèse ?

Il faut savoir que les prothèses ne vont jamais lifter un sein, elles peuvent donner artificiellement l’impression que le sein est moins relâché parce qu’il sera plus rempli avec l’implant. Mais quand un sein est très relâché, il est souvent préférable de réaliser un geste de mastopexie, il s’agit du nom technique du lifting mammaire, pour retirer l’excès de peau et remonter le sein sans modifier le volume du sein. Cette intervention implique toutefois une cicatrice relativement étendue qui devient très discrète avec le temps à condition que votre chirurgien apporte un soin particulier à ses sutures.

Ptôse mammaire et allaitement

La question de l’allaitement après une chirurgie mammaire (mastopexie, réduction mammaire ou même implants par voie aréolaire) est difficile : il est impossible de répondre de façon parfaitement tranchée, on sait tous que beaucoup de femmes n’arrivent pas allaiter sans avoir jamais subi d’intervention des seins ; imputer de façon radicale l’impossibilité d’allaiter à la chirurgie est donc un peu péremptoire.

Pour ma part, j’utilise la technique du pédicule supéro-interne qui préserve un maximum les canaux galactophores et donc l’allaitement, bien que je n’en apporte pas la garantie.

A l’inverse, l’allaitement entraîne un relâchement inéluctable des tissus, la glande étant sur-sollicitée, la peau souffrira des variations accélérées du remplissage-vidage de la glande lors de l’allaitement, plus on allaite plus on augmente le risque de relâchement mais se dire qu’on n’allaite pas, pour garder ses beaux seins, c’est très triste, sans compter qu’il est toujours possible d’avoir une bonne surprise, certaines femmes ont des tissus de très bonne qualité qui vont faire que les seins vont très bien se rétracter, c’est très difficile d’anticiper.

Les questions fréquentes sur la cure de ptôse

• Le résultat définitif d’une chirurgie du sein s’apprécie au bout d’environ 6 mois, mais vous aurez une bonne idée de l’aspect futur au retrait du 1er pansement
• L’allaitement est souvent possible, mais peut être variablement perturbé par l’intervention. Il est toujours conseillé d’attendre au moins 6 mois après l’intervention
• Pendant la période post opératoire précoce, il est possible de ressentir des troubles de la sensibilité du sein qui reviendront dans un délai de 1 an. En ce qui concerne l’aréole, la perte de sensibilité de celle-ci peut être définitive dans les cas d’hypertrophie et de ptose importante.

L’observance par la patiente des consignes données par le chirurgien est essentielle.

Le Docteur Anne-Louise Boulart vous garantit un suivi personnalisé consciencieux et prévenant. Vous pouvez la joindre à tout moment, 24h/24, pour toute question post-opératoire.