Nymphoplastie à Paris
POINTS CLÉS DE L’INTERVENTION
- Traitement de l’inconfort lié à l’hypertrophie des petites lèvres
- Chirurgie fiable et simple avec temps de récupération court
- Chirurgie valorisante : bénéfice fonctionnel, esthétique et psychologique
Autrefois indifférentes à leur anatomie intime, les femmes sont bombardées d’images évoquant faussement les standards de beauté d’un sexe féminin. Elles croient à tort qu’elles n’ont pas une « anatomie normale » et se retrouvent parfois en grande souffrance à cause de l’apparence de leur vulve.
L’hypertrophie des petites lèvres se caractérise par la présence de petites lèvres qui dépassent exagérément des grandes lèvres, en position debout. Il faut garder à l’esprit qu’il n’y a pas d’« anatomie normale » de la vulve, toutes les formes et tailles se retrouvent dans la nature, au même titre qu’une poitrine qui revêt tout un éventail d’aspect. Il faut garder raison et ne pas se précipiter, sur un seul critère esthétique chez le premier chirurgien plasticien, pour procéder à l’ablation de cette zone qui a malgré tout ce que l’on peut penser un rôle fonctionnel.
Suis-je une bonne candidate ?
La meilleure indication est donc l’hypertrophie des petites lèvres, si elle est associée à une gêne fonctionnelle réelle : inconfort avec certains habits serrés, lors du sport (vélo…) et lors des rapports sexuels et qui souhaite accessoirement améliorer l’aspect physique.
Définition
La nymphoplastie (ou nymphoplastie de réduction) est la chirurgie qui permet de réduire la taille des petites lèvres hypertrophiques, gênante d’un point de vue esthétique mais surtout fonctionnel.
Cette réduction doit se faire de façon juste et adaptée pour ne pas retirer trop de fibro-muqueuse et être délétère.
Le Dr Boulart, en tant que spécialiste en chirurgie intime de la femme, pourra vous aiguiller sur le juste traitement.
Objectifs
- Traiter l’aspect inesthétique
- Corriger l’inconfort à l’habillage, lors des rapports ou de certains sports.
L’objectif de l’intervention est d’obtenir une vulve fonctionnelle et harmonieuse en réséquant la muqueuse en excès.
Technique chirurgicale
Il existe un grand nombre de techniques chirurgicales pour réaliser la nymphoplastie, ces techniques ont des avantages et des inconvénients. Leur choix dépendra de l’anatomie des petites lèvres et surtout sont propres aux habitudes du chirurgien qui vous opérera. Quel que soit la technique choisie : On veillera toujours à respecter la ligne de Haart en profondeur et à enfouir la suture pour obtenir une cicatrice invisible et conserver un aspect parfaitement naturel.
- Technique classique : exérèse longitudinale : retrait simple de l’excèdent fibro-muqeux le long du bord libre des grandes lèvres et suture directe. C’est la technique qui présente le moins de risques par rapport aux autres variantes et qui est la plus « anatomique » puisqu’elle n’entraine pas de rupture du bord libre des petites lèvres et permet également de traiter une hypertrophie du capuchon clitoridien qui peut être associée.
- Technique triangulaire : retrait d’un triangle sur la moitié postérieure de la petite lèvre. Elle présente plus de risques de désunion et une incongruence de couleur entre la partie antérieure et la partie postérieure de chaque hémi-lèvre
Risques et complications de la nymphoplastie
- Risques non spécifiques : hématome, infection
- Risque particulier : La désunion (lâchage de la suture) est la complication la plus fréquente, qui survient surtout avec les méthodes de lambeaux de rotation/translation par rapport à la technique longitudinale
Traitement associé des grandes lèvres
Le traitement des grandes lèvres peut être associé à la nymphoplastie. L’atrophie des grandes lèvres doit toujours être traitée car elle est responsable d’hypersensibilité au contact dont la gêne persisterait après une nymphoplastie pourtant bien réalisée. Le rôle des grandes lèvres est de protéger les petites lèvres des frottements et c’est en étant charnues qu’elles remplissent cette fonction. Le traitement consiste à restaurer le volume des grandes lèvres, il peut se faire au cabinet par injection d’acide hyaluronique après anesthésie locale ou au bloc opératoire par réinjection de graisse au décours d’une lipoaspiration.
L’hypertrophie des grandes lèvres est plus rare et généralement lié au vieillissement ou aux séquelles d’amaigrissement et consiste à lifter le relâchement cutané (on réalise une incision pour retirer le tissu en excès).
Avant l’intervention
- Vous serez vu en consultation par votre chirurgien au moins deux fois avant l’intervention. N’hésitez pas à y exprimer tous vos complexes. La consultation est un moment crucial pour vous écouter, et vous conseiller. Comprendre quelles sont vos attentes mais surtout vous examiner et vérifier que le projet est cohérent.
- L’examen clinique consiste à relever vos antécédents de santé médico-gynécologiques, prise de traitement, tabagisme, allergie. Il consistera à évaluer : le degré d’hypertrophie, une éventuelle asymétrie, une hyperpigmentation des muqueuses, un excédent muqueux du capuchon clitoridien.
- Les photos avant-après permettent d’apprécier le résultat final ainsi qu’à distance.
- Les fiches d’information officielles vous seront remises pour appuyer les renseignements donnés pendant la consultation et vous permettre d’y réfléchir à la maison
Recommandations préopératoires :
Votre chirurgien vous demandera d’arrêter de fumer, le tabac est délétère pour l’oxygénation des tissus donc pour la cicatrisation aussi bien cutanée qu’en profondeur, ainsi que d’arrêter tout médicament pouvant majorer le risque de saignement (aspirine, anti-inflammatoire, anticoagulant…)
Prescriptions pré opératoires :
La consultation d’anesthésie.
L’intervention
L’intervention se déroule le plus souvent sous anesthésie générale, dans un souci de confort, néanmoins il est classique de la réaliser sous anesthésie locale assistée d’une sédation, pour simplifier encore plus le réveil ; et en ambulatoire (sortie le soir même)
L’intervention dure environ 45 minutes. Elle débute par les dessins pré-opératoires. Même en cas d’anesthésie générale, on pratique une anesthésie locale pour diminuer le saignement et favoriser le confort post-opératoire. L’incision suit les repères dessinés, puis on adapte la technique chirurgicale au cas par cas pour obtenir les meilleurs résultats. Le
Le Dr Boulart réalise elle-même le geste.
Après l’intervention
Il s’agit d’une chirurgie peu douloureuse. Il vous sera toutefois prescrit des antalgiques de niveau 1.
Les œdèmes et ecchymoses s’estompent en une quinzaine de jours.
Une protection est conseillée pour absorber les saignements qui peuvent persister les premiers jours. La toilette doit être réalisée quotidiennement avec un savon neutre, et il est important de bien sécher (après la toilette et les mictions) avec une compresse en tamponnant doucement pour éviter la macération de la cicatrice.
Les vêtements amples et en coton amélioreront le confort des premiers jours (inconfort à la marche)
Les fils se résorbent en 3 semaines environ. L’œdème est habituel et se résorbe en un mois environ pour laisser place au résultat définitif
Il est préférable de s’absenter du travail pendant 2-3 jours minimum et d’attendre 3 semaines- 1 mois (cicatrisation complète) pour la reprise du sport (attention au vélo et à la moto) et des rapports sexuels.
Des consultations de contrôle sont prévues après l’intervention.
L’observance par la patiente des consignes données par le chirurgien est essentielle.
Le Docteur Louise Boulart vous garantit un suivi personnalisé consciencieux et prévenant. Vous pouvez la joindre à tout moment, 24h/24, pour toute question post-opératoire
COUT ET PRISE EN CHARGE
En cas d’hypertrophie majeure qui cause un inconfort fonctionnel incontestable, la sécurité sociale se propose de prendre en charge les frais de clinique. Le coût de l’intervention se situe entre 2500 et 3500e selon les gestes complémentaires à réaliser.
Les questions fréquentes sur cette intervention
Quand s’observe les résultats définitifs ?
L’œdème étant particulièrement important sur cette zone, il met également un peu plus de temps à se résorber qu’ailleurs. L’aspect peut être un peu inquiétant (très boursouflé et ecchymotique) le premier mois, il ne faut pas s’inquiéter, l’aspect normal revient dès le 2ème mois et est définitif à 6 mois. Il peut y avoir une induration au niveau de la cicatrice lors de la phase inflammatoire de la cicatrice (3e mois) qui cédera rapidement avec des automassages réguliers. La sensibilité et le plaisir sont préservés. Les cicatrices sont rapidement invisibles et rendent les traces de l’intervention indétectables.
Quels sont les gestes associés possibles ?
- lipofilling des grandes lèvres
- lipoaspiration du mont de vénus (aspiration d’un pubis « un peu gras »)
- le désenfouissement clitoris en diminuant la taille du capuchon du clitoris, qui donne parfois un aspect d’hypertrophie clitoridienne, ou en liftant le clitoris
- Le lifting du vagin
En quoi consiste le desenfouissement du clitoris ?
Le clitoris peut être difficilement stimulable en raison d’une hypertrophie de son capuchon, la chirurgie consiste à réduire sa taille et à la remodeler pour qu’il reste fonctionnel en dehors des stimulations sexuelles
Existe-t-il une limite d’âge ?
Il n’y a pas de limites d’âge pour pratiquer cette intervention tant que le retentissement psychologique est important. Parfois très tôt chez les jeunes filles complexées après leur première épilation du pubis ou plus tard dans la vie des femmes (après accouchement ou ménopause)
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Cette page a été rédigée par le Docteur Anne-Louise Boulart, spécialiste de la chirurgie plastique reconstructrice et esthétique chez la femme à Paris.
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