Nymphoplastie à Paris – FAQ

Petites lèvres trop grandes : que faire ?

Il n’existe pas d’anatomie unique de la vulve, toutes les formes et tailles de petites lèvres sont visibles dans la nature, néanmoins l’hypertrophie de celles-ci, autrement dit le fait qu’elles dépassent des grandes lèvres, peut être source de complexe chez certaines femmes. Le motif de consultation peut donc être esthétique mais il est surtout fonctionnel, avec une gêne notamment pour l’habillement et les rapports. Il ne faut pas hésiter à prendre un avis auprès d’un chirurgien plasticien spécialisé dans la sphère génitale. Celui-ci pourra alors vous proposer une nymphoplastie qui consiste à retirer la partie qui dépasse. L’intervention est assez codifiée et nécessite d’être pratiqué par un chirurgien qui a l’habitude au risque d’en retirer trop, ce qui serait délétère, les petites lèvres jouant un rôle physiologique (guide le flux urinaire, protège l’entrée du vagin et la lubrification de la vulve) qu’il faut à tout prix préserver.

La nymphoplastie est-elle remboursée ?

La sécurité sociale peut prendre en charge partiellement l’intervention, c’est-à dire qu’elle va vous exonérer des frais de bloc opératoire. Il vous restera les honoraires du chirurgien et de l’anesthésiste qui pourront être partiellement pris en charge par votre mutuelle, selon le contrat auquel vous avez souscrit. Un arrêt de travail pourra vous être fait.

Hypertrophie petite lèvre : causes

Il n’existe pas de causes connues d’hypertrophie des petites lèvres, néanmoins il semblerait qu’une hyper imprégnation hormonale au moment de l’adolescence puisse jouer un rôle dans son développement. Tout comme la couleur des yeux qui présente une palette très variée de teintes, la forme des petites lèvres présente également une infinité de taille et de forme. Il n’existe donc pas d’anatomie “normale” des petites lèvres, tous les aspects présents dans la nature des petites lèvres sont normaux. Néanmoins un excès de volume de celles-ci qui dépassent des grandes lèvres peut représenter une gêne à la fois fonctionnelle et esthétique, sans qu’il y ait de curseur précis déterminant à quel moment on parle précisément d’hypertrophie.

Après une nymphoplastie, quelle suite post-opératoire ?

Les suites sont marquées par un inconfort au niveau du site opératoire pendant quelques jours, avec un œdème et des ecchymoses plus ou moins importants, les douleurs sont largement calmées par le paracétamol, mais une gêne à la marche est possible les premiers jours. Une asymétrie peut être observée initialement, elle se résorbe avec l’œdème. Il est important de maintenir une bonne hygiène intime : après chaque douche et passage aux toilettes, vous devez sécher en tamponnant, c’est-à dire sans frotter pour ne pas malmener les sutures un peu fragiles les 15 premiers jours, pour lutter contre très l’humidité et la macération. Il est recommandé de porter des sous-vêtements en coton et des vêtements amples pour être confortable, d’éviter le sport et les rapports sexuels le premier mois.

Tout savoir sur la nymphoplastie longitudinale

Il s’agit de la technique classique de nymphoplastie. Elle consiste à réduire la petite lèvre sur toute sa longueur depuis le capuchon clitoridien jusqu’ en arrière et à inciser dans le même axe que les grandes lèvres pour suivre leurs courbures. Cette technique est celle qui permet d’avoir le résultat le plus naturel avec une courbure harmonieuse, à condition de sculpter les extrémités et d’assurer une suture de bonne qualité et c’est celle qui prendra le mieux en charge un excès important en hauteur et en longueur. C’est également la technique la plus “secure” puisque la complication principale de la nymphoplastie est la désunion et que celle-ci est surtout présente avec les autres techniques.