Lifting cervico-facial à Paris
POINTS CLÉS DE L’INTERVENTION
- Traitement des détériorations du visage induites par le vieillissement
- Redessiner l’ovale et l’angle cervico-mentonnier
- Résultat plus naturel que les injections d’acide hyaluronique
- Durable dans le temps
Avec le temps, la pesanteur, mais aussi le soleil, les tissus perdent de leur élasticité : l’angle cervico-mentonnier est plus ouvert, l’ovale perd de son arrondi, les pommettes et les joues se décharnent et les sillons nano-géniens qui encadrent la bouche s’accentuent. Ces dégradations correspondent au vieillissement physiologique du visage
Le lifting cervico facial, ou mini lifting, est donc indiqué dès l’apparition d’un retentissement psychologique lie à ces défauts. Il consiste à rajeunir le bas du visage par le biais d’une re-tension chirurgicale adaptée pour redessiner les contours du visage perdus avec l’âge. Il agit donc spécifiquement sur le cou et l’ovale du visage et permet de traiter efficacement le vieillissement du bas du visage.
Le lifting ne change pas la forme du visage : au contraire, il permet de se rapprocher de l’image qui était la sienne quelques années plus tôt. Ce qui est important de comprendre, c’est qu’après un lifting, votre entourage remarquera quelque chose de différent : on vous dira que vous avez l’air reposé, on vous demandera si vous êtes parti en vacances, mais il ne fera pas le lien avec une intervention chirurgicale. Les visages figés et ayant perdus toute expression car trop liftés, ne sont heureusement plus à la mode et grâce aux raffinement des techniques de ces dernières années, les résultats sont extrêmement naturels.
Interventions associées au lifting
L’intervention permet donc de traiter le relâchement de la peau du cou et du visage mais aussi les excès ou les insuffisances de tissu graisseux. Le lifting pourra alors être éventuellement associée à une lipoaspiration ou à une réinjection de graisse dans le même temps opératoire. Le lipofilling est la plupart du temps nécessaire pour restaurer les volumes perdus. Pour garder une cohérence entre le haut et le bas du visage, il est souvent recommandé de traiter dans le même temps opératoire les paupières pour harmoniser le rajeunissement de l’ensemble du visage. Les techniques de médecine esthétique peuvent également y être associées pour parfaire le résultat.
- Lipofilling du visage
- Blépharoplastie inférieure et ou supérieure
- Lifting des sourcils
- Lifting de la lèvre supérieure
- Médecine esthétique : toxine botulique, acide hyaluronique, inducteurs tissulaires, peelings
Avant l’intervention
La consultation pré opératoire a pour but d’écouter votre histoire, regarder vos photos plus jeunes, comprendre quelles sont demandes et vos craintes éventuelles. On réalisera ensuite un plan de traitement qui pourra associer un lifting avec d’autres interventions sur votre visage pour avoir une cohérence dans le rajeunissement global de votre visage. Pour cela, on analyse ensemble l’état de votre peau et le tonus musculaire sous-jacent mais aussi l’importance de la graisse sous cutanée pour évaluer la pertinence du lipofilling associé. J’explique ensuite la technique chirurgicale et le positionnement des cicatrices en m’appuyant sur des photos avant-après.
- Deux consultations préopératoires avec le chirurgien plasticien sont nécessaires dans le cadre d’une chirurgie esthétique, ainsi qu’une consultation avec l’anesthésiste.
- Les photos avant-après permettent d’apprécier le résultat final ainsi que le résultat à distance.
- Il est préférable de prévoir une période d’indisponibilité sociale d’environ une semaine, et ne pas prévoir de coloration capillaire le mois suivant pour éviter toute coloration des cicatrices (y aller éventuellement la semaine précèdent l’intervention).
- Le tabac étant délétère sur la cicatrisation, son arrêt doit être strict au mieux un mois avant l’intervention et poursuivi en post opératoire
- Il est formellement interdit de prendre anti-inflammatoires, aspirine et anticoagulants les 15 jours précédents l’intervention pour limiter le risque hémorragique.
L’intervention
L’intervention se déroule sous anesthésie générale (dans certains cas, sous anesthésie locale). Elle dure 2 à 4h, selon la difficulté locale (parfois les tissus saignent plus et sont plus fibrosés) et l’importance des gestes associés.
Technique chirurgicale
La peau est incisée selon les repères pris en pré-opératoire en position debout. La cicatrice commence dans les cheveux au-dessus du pavillon de l’oreille, s’étend verticalement vers le bas mais en arrière du tragus jusqu’à la base du lobule, puis remonte dans le sillon rétro auriculaire assez haut pour se terminer de façon arciforme dans les cheveux en arrière de l’oreille. Une incision supplémentaire est réalisée sous le menton, dans un pli naturel, pour pouvoir faire le geste de lipoaspiration cervicale (et éventuellement un geste de suture musculaire si nécessaire). Je commence l’intervention par une lipoaspiration de cette zone également pour faciliter la dissection ultérieure. Je réalise ensuite un décollement à partir des cicatrices autour de l’oreille, en avant jusqu’au sillon naso génien, en bas dans le cou et dans un plan sous cutané profond. Pour repositionner les tissus dans leur bonne place, je réalise un capitonnage de la peau sur l’ensemble de la joue, cela permet de suturer sans tension et obtenir des cicatrices très fines qui deviendront invisibles au bout de quelques mois.
Après l’intervention
Il s’agit d’une chirurgie peu douloureuse. Il vous sera toutefois prescrit des antalgiques de niveau 1 ainsi qu’une préparation homéopathique pour limiter les œdèmes et ecchymoses consécutifs à la chirurgie. La sortie se fait généralement le lendemain : pensez à prévoir une personne pour vous raccompagner. Le pansement « en casque » maintient les bandages pendant les 24 premières heures.
Pour limiter l’extension de l’œdème, il est important de dormir en position demi-assise les premiers jours et d’appliquer des poches de froid (voir masque de concombre, surtout en cas de blépharoplastie associée). Cet œdème met d’autant plus de temps à se résorber qu’il a été important dans sa constitution. Il s’accompagne d’un aspect un peu cartonné de la peau qui est souvent étrange pour les patientes.
Il est important de conserver une bonne hygiène pour limiter les risques infectieux avec une douche dès le lendemain de l’intervention, le premier shampoing au 2e jour. Attention les bains et les colorations qui risquent d’enflammer la cicatrice doivent être évités pendant une durée de 1 mois. Des cosmétiques de bonne qualité peuvent être repris dès le lendemain de l’intervention, je recommande surtout d’utiliser des sérums à la vitamine C (qui doit être la plus pure et la plus concentrée, avec un pH autour de 3,5), suivi d’une crème SPF 50+.
Des consultations de contrôle sont prévues après l’intervention. Les agrafes et fils sont retirés entre le 6e jour et le 10e jour. Le maquillage est autorisé après l’ablation des fils. Comme pour n’importe quelle cicatrice, il faut respecter une protection solaire pendant 1 an.
COUT ET PRISE EN CHARGE D’UN LIFTING
Le lifting cervico-facial est une intervention de chirurgie esthétique qui ne peut donc être pris en charge par la sécurité sociale. Vous pouvez néanmoins avoir un amortissement des frais, via certaines mutuelles qui proposent un forfait esthétique.
Le coût d’un lifting se situe dans une fourchette de 7500 à 12000e selon la complexité du travail et des gestes à associer. Il comprend les frais de bloc, les honoraires d’anesthésie et de chirurgien, ainsi que les consultations post opératoires.
Les questions fréquentes sur le lifting cervico-facial
Comment évoluent les cicatrices du lifting ?
Naissant dans les cheveux au niveau des temps, elles suivent discrètement les contours antérieurs et postérieurs de la base de l’oreille pour se terminer dans les cheveux en rétro auriculaire. La suture réalisée est très fine les premiers jours, elle va rougir et s’épaissir un peu pour être maximale à 3 mois et ce n’est qu’à parti d’un an d’évolution qu’elle sera à nouveau fine, blanche et plate. C’est pourquoi, il est particulièrement important de bien les protéger du soleil la première année.
Existent-ils des complications ?
Comme n’importe quelle intervention chirurgicale, il existe des risques
- Hématome survient dans les heures suivant l’intervention, et se traduit par une poche de sang sous la peau, qu’il peut être nécessaire de drainer au bloc.
- Souffrance cutanée, elle est liée à la diminution de la vascularisation cutanée suite au décollement que l’on réalise, ce risque est nettement majoré chez les fumeurs, elle se traduit par un retard de cicatrisation.
- Lésion du rameau du nerf facial, responsable de la mobilité de la lèvre supérieure, cela peut donc donner une asymétrie du sourire qui finit par s’estomper le temps que la repousse nerveuse se fasse en quelques mois. On peut compenser cet effet avec des injections de botox de l’autre côté pour contre balancer en attendant.
Est-ce que le résultat du lifting est forcément naturel ?
Aujourd’hui les techniques se sont extrêmement raffinées, on est très loin du lifting des années 90 qui consistait à tirer au maximum les tissus sans vraiment comprendre les vecteurs d’orientation du vieillissement du visage. Certes, il n’y avait plus de relâchement mais tout partait en arrière de façon non harmonieuse, les cicatrices n’étaient pas vraiment très discrètes. Aujourd’hui, on est à l’inverse dans une course aux résultats les plus naturels possibles, d’une part en s’appliquant énormément sur les cicatrices que l’on s’ingénue à cacher dans tous les replis naturels pour qu’elles deviennent invisibles, d’autres part parce qu’on a maintenant parfaitement compris les différentes éléments qu’il fallait traiter : le repositionnement des muscles et des tissus est beaucoup mieux maitrisé, la peau n’a plus besoin d’être tirée comme elle pouvait l’être avant et le lipofilling est la touche qui permet de restaurer les volumes perdus.
Est-ce que le lifting permet de traiter tous les signes de vieillissement du visage ?
Le lifting permet de traiter l’affaissement, le relâchement des tissus. Typiquement on traitera les basses joues et les gros plis du cou. Il est facile d’associer dans le même temps opératoire un lipofilling qui va permettre de remodeler les contours et ajouter la graisse qui a fondu avec le temps, ou d’autres interventions pour améliorer l’aspect des paupières (blépharoplastie) ou de la bouche (lifting de la lèvre supérieure). En revanche, le lifting ne va pas permettre de traiter les cassures de la peau et la qualité de la peau : le code barre péri buccal, les rides sur les joues ne seront pas améliorées par un geste de re-tension cutanée et le meilleur moyen d’y venir à bout sera de réaliser un resurfaçage cutané à l’aide de peelings ou de certains lasers ablatifs.
Quand peut-on voir le résultat du lifting ?
Le résultat définitif commence à se voir au bout de deux mois. Le processus de vieillissement cutané physiologique se poursuit après l’intervention, la durée d’un lifting est donc variable selon la qualité de la peau et l’hygiène de vie de chacun (soleil, amaigrissement, tabac…) ; une nouvelle intervention peut éventuellement se discuter au bout d’une dizaine d’années. (Il est préférable de ne pas commencer trop tard, quand les tissus sont encore de bonne qualité). On dit que l’on peut faire un premier lifting dans la quarantaine, un second dans la cinquantaine et un dernier dans la soixantaine…
Pourquoi la médecine esthétique ne peut pas remplacer un lifting ?
La médecine esthétique permet par de petites touches de traiter des cassures cutanées et d’améliorer la qualité de la peau, éventuellement de combler certains volumes perdus, en revanche elle ne pourra jamais traiter un problème de relâchement cutané autrement qu’en ajoutant de façon artificielle du volume, ce volume qui n’existait donc pas auparavant va modifier profondément l’harmonie globale du visage et vous donner un résultat qui n’est pas vous mais quelqu’un d’autre. L’injection de volume trop important dans des zones inappropriées va donc, certes, vous retirer les basses joues et les rides, mais vous au minimum vous alourdir votre visage et le masculiniser et dans les pires cas le « bogdanof-ifier »
Et pour le traitement des rides du front ?
Avant l’avènement du botox, le traitement du vieillissement du front se faisait par un lifting du front, qui permettait de traiter les rides et de remonter les sourcils, l’incision se situait soit à la lisière du cuir chevelu, soit 2cm en arrière de cette ligne dans les cheveux. Aujourd’hui, la technique du lifting du sourcil est plus précise pour traiter une ptose sourcilière, mais le botox permet de traiter la majorité des problèmes du vieillissement du tiers supérieur du visage et en plus de jouer sur la balance musculaire pour favoriser les expressions positives et atténuer les négatives. Le botox apparait donc comme la meilleure alternative, elle est simple, sûre, avec un risque de complications mineures et il ne faudrait réserver les liftings frontaux que dans des indications bien précises avec nécessité de remodelage osseux sous-jacent…
L’observance par la patiente des consignes données par le chirurgien est essentielle.
Le Docteur Louise Boulart vous garantit un suivi personnalisé consciencieux et prévenant. Vous pouvez la joindre à tout moment, 24h/24, pour toute question post-opératoire.
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Cette page a été rédigée par le Docteur Anne-Louise Boulart, spécialiste de la chirurgie plastique reconstructrice et esthétique chez la femme à Paris.
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