Prothèses mammaires à Paris

POINTS CLÉS DE L’INTERVENTION

 

  • Sculpture du sein
  • Améliore en même temps la forme et le volume
  • Nombreuses possibilités de volume et de forme, mais aussi de placement de l’implant et des cicatrices
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L’augmentation mammaire par implants est la première technique qui a été développée pour venir en aide aux femmes souffrant de leur petite poitrine. Les premiers implants ont été posés en 1962, depuis ils ont connu des avancées techniques continues pour améliorer leur rendu, leur efficacité et surtout leur sécurité.

A ce jour, ils sont utilisés en esthétique mais également en reconstruction pour réaliser les réparations après mastectomie dans les cancers du sein et traiter des malformations comme le syndrome de Poland, les seins tubéreux, l’agénésie et l’asymétrie majeure.)

A qui s’adresse l’augmentation mammaire par implants ?

Les prothèses mammaires est la solution pour les femmes qui souhaitent augmenter la taille de leurs seins de façon plus ou moins importante ou qui n’ont pas de réserve graisseuse leur permettant de choisir un lipofilling.

TECHNIQUE CHIRURGICALE

Il existe une multitude d’aspects possibles des seins après une augmentation mammaire par implants, en raison de la variété d’implants disponibles, de techniques utilisées pour répondre aux besoins de chacune et bien sûr de la patte chirurgicale de l’opérateur…

 

Type d’implants mammaire

Contenu

  • Sérum physiologique : les implants sont remplis d’une solution de sérum physiologique stérile. La texture est assez ferme et peut sembler moins naturel, néanmoins en cas de rupture de l’implant, le contenu sera absorbé sans danger par l’organisme.
  • Gel de silicone cohésif : Les implants sont remplis d’un gel cohésif, matériau qui a la particularité d’être épais et élastique dans le but de maintenir sa forme : ce gel est plus stable et moins susceptible de fuir que les premiers gels de silicone du marché. Ces implants ont une consistance et un toucher plus tendres et plus proches des seins naturels, il est donc logique de les préférer aux implants en sérum physiologique, même s’il est nécessaire d’effectuer des contrôles plus réguliers à la recherche d’une rupture éventuelle.

 Enveloppe

  • lisse : Les premiers implants conçus avaient une paroi lisse pour favoriser l’insertion des implants. Cependant les études montrent un taux plus important de rétraction capsulaire (coque)
  • micro-texturés : l’apparition de la texturation remonte aux années 80 et constitue une véritable révolution à l’époque, où les coques étaient très importantes. Ces implants présentent une surface légèrement rugueuse qui « accroche » l’implant à la paroi thoracique et qui encourage la croissance de tissu conjonctif autour de l’implant et réduit drastiquement le risque de coque et de rotation.

 

Forme de l’implant

  • Rond : Les prothèses sont de forme circulaire et symétrique, avec un volume équivalent sur toute leur surface. Selon le travail réalisé dans la loge, on pourra laisser volontairement ou non, le volume sur la partie supérieure du sein pour créer un aspect plus « bombé », ils sont donc utiles pour remplir la partie haute et donner une apparence plus « remplie » aux seins.
  • Anatomique : en forme de goutte, avec une pente douce vers le bas qui répartit la majeure partie du volume dans sa partie inférieure pour imiter le galbe naturel du sein. Ils sont à préférer en reconstruction mais également en esthétique chez toutes les femmes qui veulent plutôt des seins naturels « en poire », ils ont en revanche un risque de rotation, c’est-à-dire qu’ils peuvent tourner sur eux-mêmes et nécessiter éventuellement une intervention pour corriger la rotation, par conséquent ils sont contre indiqués chez les femmes qui dorment sur le ventre à cause d’un risque majoré de rotation. Ils sont en revanche plus couteux en raison de leur conception plus complexe.

 

Type de placement de l’implant

  • Pré-pectoral (ou rétro-glandulaire) : il s’agit du placement le plus « physiologique » puisqu’un sein naturel se situe devant le muscle pectoral, néanmoins il n’est possible pour un rendu naturel, que pour les femmes ayant déjà une glande développée permettant d’absorber les contours de l’implants. Le risque est donc d’obtenir un rendu peu naturel avec un implant visible sous la peau. C’est également le positionnement le moins douloureux puisqu’il n’implique pas de manipulation du muscle pectoral.
  • Rétro-pectoral : C’est le positionnement le plus fréquent. Les implants sont positionnés derrière le muscle pectoral qui est situé entre les seins et la paroi costale. Pour toutes les autres femmes qui ont très peu de glande mammaire ou une peau fine, il est préférable de positionner l’implant plus en profondeur. Le muscle permet alors « d’écraser » la partie supérieure de l’implant et avoir un rendu plus naturel. La limite de cette technique est que l’implant est solidaire du muscle et se mobilisera à chaque contraction de celui-ci. Cette technique est également un peu plus douloureuse que la première, en raison de la manipulation du muscle pectoral avec un temps de récupération un peu plus long.
  • Dual plan : il s’agit de la dernière avancée technique en matière d’implants mammaires, elle est un peu plus complexe mais permet de combiner les avantages des deux premières techniques sans leurs inconvénients : la prothèse sera en effet recouverte au niveau de sa partie supérieure mais rentrera dans la glande dans sa partie inférieure, pour donner un aspect très naturel aux petits seins.

 

Localisation de la cicatrice et voie d’abord

Voie axillaire : il s’agit de la méthode la moins répandue chez les chirurgiens car elle n’est pas apprise à l’hôpital, elle est la plus « technique » et la plus difficile, il est donc nécessaire de s’adresser à un chirurgien parfaitement entrainé à cette voie, mais elle présente l’immense avantage de ne pas causer de cicatrices sur les seins. Les cicatrices sont situées dans les aisselles et du fait de la peau particulière axillaire, elles deviennent souvent invisibles au bout de 2-3ans.

Cette technique est toutefois un peu plus lourde car les suites sont plus longues (difficulté à lever les bras pendant plusieurs semaines) et il existe un risque de sérome (poche de lymphe qu’il faut drainer chirurgicalement) du fait du passage à travers le réseau lymphatique situé dans l’aisselle, risque qui n’existe pas ou quasiment pas avec les deux autres voies… Enfin, la plupart du temps, les reprises en cas de complications se font par la même voie d’abord, mais dans certains rares cas, il peut être nécessaire d’inciser en plus dans le sillon sous mammaire si l’accès n’est pas suffisant pour régler le problème.

Cette technique n’est pas adaptée pour les femmes ayant des seins tubéreux ou des seins avec une forme singulière qui nécessiterait une dissection plus poussée.

  • Voie sous-mammaire : L’incision se trouve dans le sillon sous mammaire. Il s’agit de la voie d’abord la plus classique et préférée des chirurgiens. Elle est la plus aisée pour positionner de façon précise l’implant et permet un bon travail de la loge et c’est celle qui présente le meilleur rapport bénéfice-risques. Il existe peu ou pas de risques de perte de sensibilité érogène et de cicatrices hypertrophiques, en revanche la cicatrice peut être apparente en maillot deux pièces.
  • Voie péri-aréolaire : l’incision est réalisée autour de l’aréole. Cette voie peut se discuter pour les femmes qui ont des aréoles assez grandes et qui souhaitent les corriger. La cicatrice est la plupart du temps cachée sur la ligne bordant l’aréole, mais en cas de mauvaise cicatrisation, elle peut être très apparente (cicatrices hypertrophiques fréquentes). Cette voie d’abord peut également poser des problèmes de sensibilité érogène et d’allaitement futur. Enfin, l’accès à la glande étant limité par l’incision de petite taille, le travail de la loge de l’implant peut être difficile à réaliser.
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Complications

Bien que l’on commence à avoir un recul important sur les implants et qu’ils sont à ce jour une technique sûre, il existe toutefois des risques et complications qu’il faudra bien avoir compris avant de se lancer dans cette aventure :

  • Coque (rétraction capsulaire) : L’organisme synthétise une membrane protectrice autour de l’implant comme protection à l’égard de ce corps étranger. Cette membrane s’appelle la capsule péri-prothétique. Dans 3 à 10% des cas selon la littérature internationale, cette membrane va s’épaissir, se rétracter et entrainer des déformations et une fermeté du sein voire des douleurs. Cela n’est pas grave mais cela altère sérieusement le résultat esthétique initial. Le traitement de référence est chirurgical même s’il est parfois possible de la faire partir avec un traitement médical.
  • Hématome : Il s’agit d’une poche de sang qui s’est constituée autour de la prothèse après la fermeture des incisions. Il se traduit par un gonflement plus ou moins important du sein, associé à des ecchymoses et une douleur dans les heures qui suivent l’intervention. Il nécessite une reprise au bloc pour évacuation. Laisser du liquide (sang ou lymphe) autour de la prothèse expose au risque de développer une coque ultérieure.
  • Sérome : il s’agit d’une poche de lymphe (le liquide est jaune clair, dépourvu de globules rouges) autour de la prothèse, qui s’est développée dans les jours suivant l’intervention. Il se traduit par une augmentation de volume du sein, généralement non douloureuse et nécessite d’être pris en charge au bloc pour pose d’un drain.
  • Infection : Elle peut survenir dans les jours voire semaines après la pose des implants. Elle se traduit par une rougeur, douleur et fièvre. Elle peut être traitée avec des antibiotiques mais l’explantation peut être nécessaire dans certains cas.
  • Usure/Rupture de l’implant : Les implants ont une durée de vie d’environ 10 ans et peuvent alors se rompre plus facilement au-delà de ce délai, mais il arrive que de façon précoce, on assiste à une usure prématurée de l’enveloppe qui va se rompre. Il existe 2 degrés de rupture : le plus fréquent est la rupture intra capsulaire, c’est-à-dire que le silicone reste contenu au sein de la membrane péri-prothétique. Plus tardivement, on peut assister à une rupture extra capsulaire, c’est-à-dire que l’on constate une fuite de silicone au-delà de la membrane. Le risque est la fuite de silicone vers les ganglions. Le degré d’urgence est modéré, c’est-à-dire qu’il faut se faire réopérer dans un délai de 4 à 6 semaines. Avec les nouveaux implants remplis de gel très cohésif, ce risque est très rare.
  • Changement de sensation : certaines femmes décrivent une diminution voire une perte de la sensibilité érogène.
  • Déplacement de l’implant : Dans certains rares cas, l’implant peut se déplacer et entrainer une déformation des seins.

AVANT L’INTERVENTION

Les consultations préopératoires : Cette étape est fondamentale à la prise de décision mais surtout capitale pour établir une relation de confiance entre le chirurgien et sa patiente et comprendre précisément les attentes de celle-ci.

Elle permettra au chirurgien de vous examiner, de comprendre vos attentes, de déterminer la taille et le positionnement des implants et surtout la voie d’abord.

Au cours de la première consultation, votre chirurgien vous demandera des informations concernant votre état de santé (antécédents médico-chirurgicaux et sénologiques, allergies, prise de traitement) et vous expliquera les risques et les complications potentielles associées à cette intervention.

Il est donc capital de mettre en balance les arguments pour et contre pour prendre une décision éclairée en accord avec vos objectifs esthétiques et votre situation personnelle en générale.

Il vous prescrira également une prise de sang et des examens d’imagerie (écho-mammographie).

Précautions pré-opératoires : Votre chirurgien vous demandera d’arrêter tout médicament susceptible de majorer le risque de saignement (aspirine…) au moins 2 semaines avant la chirurgie. Si vous fumez, il vous sera demandé de vous arrêter quelques semaines avant l’intervention (et après). Le tabac majore le risque d’infection et d’hématome.

L’intervention

La pose des implants est une intervention qui se déroule sous anesthésie générale et peut durer 1h à 3 heures selon la complexité des techniques utilisées.

L’intervention consiste à inciser dans une des 3 zones précédemment discutées en consultation pour créer la future loge d’insertion de l’implant selon un dual plan. Après avoir fait suffisamment d’espace et vérifié que rien ne saignait, l’implant est introduit de façon parfaitement stérile. Une fois l’acte terminé, des sutures de fils résorbables sont appliquées pour refermer les incisions puis j’ai l’habitude de mettre un place un pansement particulier (Strips sur cicatrices, recouverts de Tegaderm) assez apprécié des patientes, qui a l’avantage de leur permettre de prendre des douches sans se préoccuper des cicatrices (pas de soins locaux nécessaires pendant 3 semaines, la plaie est propre puisque le pansement a été posé en conditions stérile au bloc opératoire.)

Un pansement modelant qui joue un rôle de soutien-gorge est réalisé au bloc opératoire et sera laissé en place une semaine jusqu’à la première consultation de contrôle.

APRES LA CHIRURGIE

La patiente est surveillée en salle de réveil jusqu’à ce que les effets de l’anesthésie aient complètement disparus et elle rentre généralement à domicile le soir même, parfois le lendemain.

Les premiers jours sont marqués par des douleurs modérées et des ecchymoses et un œdème important des zones opérées, le temps de récupération est assez variable selon les patientes. Des visites de suivi sont planifiées pour dépister d’éventuelles complications précoces et évaluer les résultats de l’intervention.

Il est primordial que vous suiviez les recommandations post-opératoires de votre chirurgien pour favoriser une guérison rapide et minimiser le risque de complications.

 

Recommandations post op et timing de récupération

 

  • Contention : Pour ma part, je ne prescris pas de soutien-gorge de contention, sauf cas particuliers.
  • Médicaments : Une ordonnance d’antibiotiques peut vous être remise de façon préventive. Par ailleurs, il est important de vous hydrater et de boire des quantités importantes d’eau après une intervention.
  • Cicatrisation : Les cicatrices. Grâce aux pansements que j’applique au bloc opératoire et que vous devez garder les 3 premières semaines, vous n’avez pas besoin de réaliser des soins locaux des cicatrices pendant cette période, puisqu’on retirera ces pansements en consultation ensemble, en attendant vous pouvez prendre votre douche avec et ne pas vous préoccuper de la cicatrisation, vous devez rester vigilant à l’apparition d’une rougeur autour des strips ou éventuellement d’un écoulement et me le signaler pour orienter la prise en charge rapidement. Lors du retrait des pansements, votre chirurgien pourra vous prescrire des crèmes cicatrisantes. Dans tous les cas, évitez l’exposition au soleil directe pendant 1 an, le risque est l’évolution vers une cicatrice hyper pigmentée et privilégiez les crèmes cicatrisantes avec indice de protection solaire.

 

Calendrier post-opératoire

 

  • La première semaine après l’intervention : Il est important de laisser du temps à votre corps pour se reconstruire après cette intervention, il est fortement recommandé de se reposer les premiers jours. Il est possible que vous ressentiez un inconfort à cause des douleurs et d’une certaine tension dans les seins. Votre chirurgien vous prescrira des antidouleurs pour vous soulager, la douleur étant un ressenti propre à chacun, certaines auront plus mal que d’autres, n’hésitez pas à demander des antalgiques plus fort, si la douleur n’était pas apaisée par ceux prescrits.
  • Les mouvements brusques, le port de charges lourdes et toutes les activités physiques intenses quel qu’elles soient sont proscrites, d’une part pour laisser cicatriser la loge sans sollicitation du muscle pectoral et du haut du corps en général mais d’autre part pour éviter de créer un réchauffement du corps qui entrainerait une sur-inflammation, pouvant favoriser les infections. A ce propos : les bains, hammam, sauna, viandes rouges, sucre, alcool, aliments épicés sont également proscrits pour les mêmes raisons les deux premières semaines.
  • Un mois après l’intervention : douleur et œdème ont diminué, mais les implants sont encore fragiles. Les activités sportives sollicitant le haut du corps et toute activité impliquant des mouvements répétitifs des épaules et des bras sont encore proscrites à ce stade.
  • Les bains (pas trop longs) sont autorisés, vous pouvez remettre des soutiens gorges normaux mais sans balconnets et commencez à vous masser doucement les seins.
  • Deux mois après l’intervention : vous vous sentez à l’aise dans votre corps et ne ressentez en principe plus les implants. Vous pouvez reprendre la natation et la course à pied, mais sur un mode tranquille.
  • Votre chirurgien vous reverra en consultation tous les mois à partir du 2emois jusqu’au 6e mois puis tous les ans. Il vous prescrira également les écho-mammo de contrôle à partir de 8 ans d’âge des implants, ce qui permettra d’évaluer l’état d’usure et assurer le dépistage du cancer du sein par la même occasion

COUT ET PRISE EN CHARGE DES PROTHESES MAMMAIRES

En dehors du mal être psychique réel que l’hypotrophie mammaire procure, son traitement est considéré par la sécurité sociale comme une chirurgie esthétique et n’est donc jamais couverte par celle-ci. Les exceptions à cette règle, concernent la reconstruction après cancer du sein et les malformations (asymétrie sévère, agénésie et seins tubéreux).  Ces différentes pathologiques permettent d’obtenir une prise en charge des frais de clinique et des implants par la sécurité sociale.

Le prix d’une augmentation mammaire par implants varie selon plusieurs paramètres (coût des implants, plateau technique, honoraires des anesthésistes, durée et complexité particulière de l’intervention) et se situe dans une fourchette entre 5500 et 7000e. Ce montant comprend le coût des implants, les frais de clinique, les honoraires du chirurgien et de l’anesthésiste. En cas de complications et de reprise chirurgicale nécessaire, je ne prends évidemment pas d’honoraires supplémentaires.

Par ailleurs, si la sécurité sociale ne prend pas en charge cette intervention, certaines mutuelles proposent des forfaits esthétiques qui couvrent partiellement cette chirurgie.

Les questions fréquentes sur les prothèses mammaires

Depuis 2018 et le scandale des lymphomes anaplasiques à grandes cellules, tous les implants macro-texturés ont été interdits en France, alors qu’ils étaient les préférés des chirurgiens (pour les raisons évoquées sur les avantages de la texturation, cf implants microtexturés). Or ces lymphomes se sont tous développés chez des patientes qui avaient (ou avaient eu) des implants macro texturés de la marque Allergan (les Biocell) et dont la production a entre-temps été arrêtée. Tous les autres implants macro-texturés qui n’étaient donc malheureusement pas à l’origine de cette maladie ont été retirés du marché par excès de prudence, mais seulement sur le territoire français. Étant privés d’implants précieux, encore plus pour la reconstruction, on espère obtenir une levée de cette interdiction dans les années à venir.

(Le lymphome anaplasique à grandes cellules est un type particulier et très rare de cancer du système lymphatique développé aux dépens de la capsule péri-prothétique. Les symptômes sont une douleur associée à un gonflement du sein. La plupart du temps, le traitement fait appel au retrait simple des implants et de leur capsule. Il est heureusement extrêmement rare puisqu’il n’a concerné qu’une soixantaine de patientes en France, ce qui représente moins de 0,01% des patientes avec implants en France (Par comparaison : la fréquence du cancer du sein est de 10% des femmes.)

FOCUS SUR LES IMPLANTS MACRO-TEXTURES

Que se passe t’il si vous avez déjà des implants et que vous tombez enceinte ?

 

La grossesse est une période qui implique des changements du corps très importants : les seins subissent des modifications hormonales, vont grossir et s’alourdir puis se remplir de lait, ce qui peut entrainer une distension cutanée et modifier la position des implants et des cicatrices.

 

L’allaitement est-il possible après une pose de prothèses mammaires ?

 

Oui, il est la plupart du temps possible après des implants qui ne sont évidemment pas une contre-indication à celui-ci. Dans tous les cas, il est nécessaire d’attendre au moins 6 mois après la pose des implants avant d’entreprendre une grossesse. Il faut garder en tête le risque infectieux même retardé, qui pourrait nécessiter une reprise chirurgicale non souhaitable pendant une grossesse.

 

Faut-il forcément attendre d’avoir eu des enfants avant de se faire poser des implants ?

 

Non il est heureusement possible de se faire poser des implants avant une grossesse, en gardant à l’esprit que le résultat esthétique initial risque de bouger. Dans tous les cas, il est recommandé d’attendre au moins 6 mois après la fin de l’allaitement (et la grossesse) avant d’envisager l’intervention pour permettre à la poitrine de se stabiliser et de retrouver son aspect « définitif »

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Cette page a été rédigée par le Docteur Anne-Louise Boulart, spécialiste de la chirurgie plastique reconstructrice et esthétique chez la femme à Paris.

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