Lifting des cuisses ou cruroplastie à Paris

Le lifting de cuisse ou cruroplastie consiste à retirer l’excès de peau situé au niveau de la face interne des cuisses pour restaurer le galbe de celles-ci. En plus de l’aspect inesthétique, peut s’associer une réelle gêne fonctionnelle due au frottement des cuisses.

Selon le degré et le type de relâchement cutané, il pourra vous être proposé de réaliser une cicatrice courte située dans le sillon inguinal ou bien une cicatrice verticale le long de la face interne de la cuisse. Une lipoaspiration des tissus est systématiquement associée à ce geste et permet d’estomper les dernières surcharges graisseuses résistantes.

Si l’efficacité d’une telle intervention est bien avérée, il faudra néanmoins bien discuter de son indication car l’amélioration ne se fait qu’au prix d’une cicatrice conséquente qui doit être bien acceptée.

Le lifting de cuisse permettra alors à la fois d’affiner la cuisse en réduisant la graisse par lipoaspiration, mais aussi de retendre la peau en supprimant l’excès.

Objectif

Agir sur la peau et le volume

>>> On associe donc une résection de la peau + lipoaspiration de la surcharge graisseuse locale

Si l’efficacité d’une telle intervention est bien avérée, il faudra néanmoins bien discuter de son indication car l’amélioration ne se fait qu’au prix d’une cicatrice conséquente qui doit être bien acceptée.

Quel type de cruroplastie est la plus adaptée pour moi ?

• En cas de relâchement cutané concentré sur la partie supérieure de la cuisse : on peut réaliser une cruroplastie dite horizontale : la cicatrice se situe dans le pli de l’aine en avant et se prolonge dans le sillon sous fessier en arrière
• En cas de relâchement cutané globale de la cuisse et englobant le genou, il est préférable de réaliser une cruroplastie verticale qui permettre d’absorber la totalité de l’excèdent cutané. La longueur de la cicatrice sera fonction de l’importance du relâchement

Technique chirurgicale

Comme pour une dermolipectomie classique :

• 1^er temps de LIPOASPIRATION qui sera drastique sur la face interne de cuisses, et après avoir infiltré au sérum adrénaliné pour limiter les saignements.
• puis EXERESE de la peau en excès, selon le dessin pré-défini mais réadapté secondairement pour être au plus précis dans la résection. Cette exérèse doit être délicate pour préserver les vaisseaux lymphatiques et fibres nerveuses sous cutanés

Cruroplastie horizontale : elle nécessite un double positionnement (l’intervention commence en décubitus ventral (vous êtes allongé sur le ventre) et se poursuit en décubitus dorsal. On commence par l’exérèse d’un fuseau centré sur le sillon sous-fessier puis on poursuit de l’autre côté de la même façon pour obtenir une cicatrice parfaitement camouflée dans les sous-vêtements

Cruroplastie verticale : Un seul positionnement en décubitus dorsal.

Risques et complications de la cruroplastie

• Complications non spécifiques : Infection, hématome, évènement thrombo-embolique
• Nécrose cutanée : la traction sur la cicatrice, aux dépens d’une peau souvent altérée par les amaigrissements massifs ou le vieillissement, peut être responsable d’une souffrance cutanée qui survient dans les jours suivants l’intervention.
• Aspect inesthétique des cuisses :
  • À cause de la cicatrice : en cas d’élargissement, elle peut être reprise au bloc
  • À cause de reliefs irréguliers : un geste de lipoaspiration complémentaire peut être nécessaire pour lisser l’ensemble

Avant l’intervention

Vous serez amenée à voir votre chirurgien en consultation (au moins 2 fois) pour évaluer l’importance du relâchement cutané et déterminer la technique la plus adaptée de réparation, en fonction de vos attentes en matière de résultat esthétique. Il s’agit d’un temps capital pour comprendre ce que vous avez, ce que l’on peut faire et vous préparer à la suite.

• Des photographies pré-opératoires des bras seront réalisées.
• Un vêtement compressif type panty sera prescrit.
• Les consignes pré-opératoires pour toute chirurgie des cuisses sont les suivantes :
• Arrêt du tabac minimum 1 mois avant jusqu’à 1 mois après l‘intervention pour réduire le risque de nécrose et de complications.
• Arrêt de la pilule 1 mois avant pour éviter les risques thrombo-embolique.
• Arrêt de tout traitement anticoagulant ou antiagrégant 15 jours avant.
• Une consultation avec l’anesthésiste + un bilan pré-opératoire classique

L’intervention

• Cette opération se déroule sous anesthésie générale.
• Sa durée varie entre 3 h et 4 h, selon l’importance du travail à accomplir.
• L’intervention est précédée par les dessins pré-opératoires : repère incontournable pour le positionnement adéquat futur des cicatrices.
• En fin d’intervention, Les incisions sont refermées avec soin par un surjet de fil résorbables et le panty de compression est mis en place.
• Le Dr Boulart réalise elle-même le geste.

Après l’intervention

• La sortie se fait habituellement le lendemain
• Il faut prévoir des pansements pendant une vingtaine de jours après l’intervention, à réaliser tous les 2 jours par une infirmière
• Dans les suites opératoires, des ecchymoses peuvent apparaître pour une durée 10 à 20 jours. L’œdème met plusieurs mois pour s’estomper complètement.
• Les douleurs, à type de courbatures et de tiraillements, sont bien tolérées avec un traitement antalgique adapté.
• Dans tous les cas, la chirurgie des cuisses est assez invalidante car il y a une gêne à la marche à cause de la localisation des zones opérées.
• Les douches sont autorisées dès le lendemain. Les bains sont déconseillés pendant 1 mois.
• La cicatrice est au fond d’un sillon, avec de l’humidité, de la chaleur et de la macération. La cicatrisation est donc toujours plus longue et moins facile qu’ailleurs.
• Un arrêt de travail de 2 à 4 semaines est préconisé, en fonction de l’activité professionnelle.
• La pratique d’une activité sportive pourra être reprise doucement dès 4 semaines, en respectant l’indolence
• Les automassages et drainages lymphatiques sont utiles pour éliminer plus rapidement l’œdème et assouplir les cicatrices
• La cicatrice doit être protégée du soleil pendant 1 an.
•  Des consultations régulières seront planifiées avec le Docteur Boulart et permettent le suivre le bon déroulement de la cicatrisation.

L’observance par la patiente des consignes données par le chirurgien est essentielle.

Le Docteur Louise Boulart vous garantit un suivi personnalisé consciencieux et prévenant. Vous pouvez la joindre à tout moment, 24h/24, pour toute question post-opératoire.

Cout et prise en charge de la cruroplastie

La cruroplastie peut être prise en charge partiellement dans le cas de séquelles d’amaigrissement important, un relâchement cutané important et définitif doit être évident. Une entente préalable pour accord par la sécurité sociale sera alors éditée en consultation. Le tarif se situe entre 5500 et 8500^e selon l’importance du travail à réaliser (importance de la lipoaspiration entre autres)

Ce tarif ne comprend pas : la consultation pré-opératoire de chirurgie, la consultation d’anesthésie et le panty de contention.

Les questions fréquentes sur le lifting des cuisses

Est-ce que la cruroplastie va améliorer la face externe de mes cuisses ?

La face externe de cuisse n’est pas traitée par la cruroplastie. On peut au cours de la cruroplastie faire une lipoaspiration de la culotte de cheval pour affiner la cuisse de façon générale, mais il existe un risque de dégradation de la peau en cas de relâchement cutané important.

Suis-je un bon candidat ?

Il faut remplir les critères suivants pour être un bon candidat :

• Souffrir de l’aspect de vos cuisses
• Avoir un relâchement cutané suffisant (et éventuellement vouloir diminuer leur volume)

Pourquoi la lipoaspiration seule ne permet pas de traiter mes cuisses ?

Les patients viennent nous voir avec des cuisses qui présentent un double problème cutané et graisseux. La lipoaspiration, affinera la cuisse et la sculptera mais ne pourra traiter que le problème graisseux, et aura même tendance à aggraver le problème cutané, il sera donc obligatoire d’ajouter un geste de re-tension cutanée dans le même temps, qui fait appel à une longue cicatrice.

Est-il possible d’éviter la cicatrice ?

En cas de relâchement cutané modéré, oui on peut sursoir à la cicatrice, en utilisant le Renuvion (technologie Plasma couplé à l’helium). Cette technique s’effectue à la suite de la lipoaspiration et a pour but d’entrainer une rétraction des tissus. Les cicatrices sont les mêmes que pour la lipoaspiration et deviennent invisibles au bout de quelques mois.

Quand peut-on voir le résultat ?

Le soir de l’intervention, vous aurez une bonne idée du résultat définitif à travers le panty, puis l’œdème va rapidement se constituer, avec des cuisses très gonflées le premier mois et mettre 3 à 6 mois pour disparaitre. Pendant cette période, vous aurez une sensibilité altérée, avec une sensation de peau cartonnée. La cicatrice prend son aspect définitif à partir d’un an d’évolution.

Comment sont les cicatrices ?

 La cicatrisation est obtenue la plupart du temps en 2 à 3 semaines, initialement la cicatrice est fine, puis elle rentre dans une phase inflammatoire (rouge et en relief) les mois qui suivent, pour devenir blanche et fine après un an. Sous la contrainte mécanique de la marche, il arrive que les cicatrices s’élargissent secondairement. Cette évolution est malheureusement imprévisible et peut nécessiter une reprise chirurgicale.

Lien vers SOFCPRE : https://www.sofcpre.fr/src/mieux-vous-informer/domaines-intervention/22-lifting-face-interne-cuisse.pdf